Xavier Thévenard, vainqueur de l'Ultra Trail du Mont-Blanc : "J'adore la montagne, la course à pied et je me plais à faire ces distances-là"
Le Français Xavier Thévenard, 30 ans, a remporté son troisième Ultra Trail du Mont-Blanc samedi. "Tout être humain est capable de faire cette distance", affirme-t-il.
"J'adore la montagne et la course à pied, ce sont des éléments qui me correspondent et je me plais à faire ces distances-là", a déclaré sur franceinfo samedi 1er septembre, le Français Xavier Thévenard, 30 ans, quelques heures après avoir remporté pour la troisième fois l'Ultra Trail du Mont Blanc (UTMB) en 20h et 44 minutes à Chamonix.
Il a parcouru 170 km autour du Mont Blanc, dont 9 800 m de dénivelés, et franchi 10 cols. Xavier Thévenard s'était déjà imposé en 2013 et 2015.
Selon lui, l'homme est fait "pour parcourir des distances pareilles. Après il y a une question d'envie et une question de motivation".
franceinfo : Comment avez-vous fait pour réaliser cet exploit impossible ?
C'est largement possible à partir du moment où on est passionné et qu'on s'entraîne pour. Tout être humain est capable de faire cette distance, plus ou moins vite. L'homme est l'animal sur terre le plus endurant. On est fait pour parcourir des distances pareilles. Après il y a une question d'envie et une question de motivation. Moi j'adore la montagne, la course à pieds et ce sont des éléments qui me correspondent et je me plais à faire ces distances-là.
20 heures 44 minutes d'efforts, combien de temps vous faut-il pour récupérer après une telle épreuve ?
Tout dépend de la préparation, de la forme du moment. Pour ce qui me concerne ce n'est pas mon premier Ultra Trail, et puis j'ai vécu des situations difficiles. Parfois en cinq jours, c'était bon. Tout cela dépend de l'engagement qu'on y a mis aussi.
Avez-vous eu le temps de profiter du paysage ?
La nuit, un peu moins, d'autant que quand il fait nuit, les conditions sont plus difficiles sur les cols : il y a un peu de neige, un peu de pluie. On n'a pas pu forcément contempler les montagnes. Sur la fin du parcours, il y a eu deux ou trois éclaircies. Ce sont des endroits que je connais parce que j'en ai fait plusieurs fois le tour. Sur la course, on est bien concentré sur la compétition. Peut-être ne prend-on pas assez de temps. On le fait souvent à l'entraînement lors de nos longues sorties, il y a plus de temps pour la contemplation, on peut se poser un moment. Mais quand c'est la compétition, on n'a pas trop le temps.
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