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Pistes éclairées et canons à neige : les prix de l'énergie jettent un froid sur la Coupe du monde de ski

Les organisateurs d'épreuves de coupe du monde sont eux aussi confrontés à la hausse des prix de l'énergie. Des épreuves de sports d'hiver sont déjà annulées, notamment en Europe, d'autres en sursis. 

Article rédigé par Jérôme Val - Edité par Julien Penot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le skieur italien Alex Vinatzer sous les projecteurs de la Coupe du monde de ski à Schladming, en Allemagne, le 25 janvier 2022. (ERWIN SCHERIAU / APA)

La Coupe du monde de ski 2022-2023 contrainte d'annuler certaines de ses épreuves ? Non pas à cause d'un manque de neige, mais de moyens pour régler les factures d'énergie qui s'annoncent salées, surtout quand certaines compétitions se déroulent à la nuit tombée. L'envolée des prix de l'énergie interrogent de nombreux organisateurs qui font face à une augmentation importante des budgets.

Les épreuves débuteront le 22 octobre, à Sölden en Autriche avec le ski alpin homme et femme. Viendront ensuite le biathlon en novembre à Kontiolahti, en Finlande, puis le ski de fond à Ruka, également en Finlande. La saison compte ainsi une longue liste de dates jusqu'à mi-mars. Pour l'heure, la station suisse de Crans-Montana a d'ores et déjà fait une croix sur son slalom nocturne, qui devait se tenir le 11 janvier prochain. Face aux restrictions d'énergie, les promoteurs ont voulu "donner l'exemple".

En Autriche, le slalom de Schladming est en suspens. L'événement va attirer à la nuit tombée 50 000 spectateurs. Et pour admirer les "to schuss", la piste sera éclairée. La facture d'électricité pourrait alors exploser. Les organisateurs sont dans l'attente du feu vert du gouvernement autrichien. La fédération internationale ne cache pas son inquiétude. 

L'autre sujet de préoccupation est la production de neige artificielle, essentielle pour de nombreuses courses de ski de fond et de biathlon. Son coût de fabrication pourrait doubler, passant de 270 000 euros à plus de 500 000 euros pour la célébre Vasaloppet en Suède, prévue en mars 2023. Mêmes craintes pour une autre course historique, la Marcialonga en Italie, où la facture électrique devrait dépasser le million d'euros.

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