Ski : à quelques semaines des Jeux de Pékin, l'équipe de France en forme

Sur les pistes du ski alpin, sur les circuits de biathlon, sur les bosses ou dans les descentes de skicross, les Français n’ont pas raté leur début d’hiver. Rien que sur le week-end des 11 et 12 décembre, ils ont réalisé 17 podiums, toutes disciplines confondues. Rebelote le week-end du 18 et 19 décembre, avec des succès en biathlon et une victoire en skicross.

De quoi envisager les chances tricolores aux prochains Jeux en Chine avec confiance, selon Julien Lizeroux, vice-champion du monde de slalom et de combiné. Le skieur a arrêté sa carrière à la fin de la saison dernière.

"Je suis très optimiste car on a une très belle équipe de France : dans les résultats c'est sûr, mais aussi dans l'approche, l'état d'esprit, le partage, la confrontation, la remise en question."

Julien Lizeroux

à franceinfo

"Et je ne parle pas que des athlètes, mais aussi de toutes les personnes autour, car on fait des sports individuels mais qui se pratiquent vraiment en équipe", ajoute-t-il. "Aujourd'hui ça paye fort, on a une équipe de France extrêmement solide."

Un état d'esprit mais aussi une émulation

Les performances des uns poussent les autres, veut croire Ophélie David, pionnière dans sa discipline du skicross avec un titre de championne du monde en 2007 : "Un fondeur peut s'inspirer d'un snowboarder par exemple. Du coup, je pense qu'on a arrêté de s'auto-censurer."

"On a arrêté de penser que, nous les Français, on n'est pas si forts. Tous ces grands champions ont fait éclater ce plafond de verre et je crois qu'on est vraiment une des grandes nations de la neige."

Ophélie David

à franceinfo

Il y a quatre ans à Peyongchang, en Corée du Sud, un tiers des 15 médailles françaises avait été décroché par le biathlon. Le départ du maître, Martin Fourcade, en 2020 n’a pas enrayé cette dynamique gagnante. Bien au contraire, estime le quintuple champion olympique. "C'était une grosse crainte avant d'arrêter ma carrière de me dire que le jour où je partirai peut-être qu'il n'y aurait pas ce flambeau, ce témoin qui sera transmis. Le jour où j'ai décidé d'arrêter, j'étais totalement serein là-dessus. J'ai eu la chance de clôturer ma carrière sur un triplé français donc ça voulait déjà dire que côté garçons il y avait de la réserve."

Il reste encore beaucoup d’épreuves de coupe du monde d’ici les Jeux. Encore beaucoup d’occasions de gonfler la confiance des Français.