Jeux d'hiver 2030 : "Une très bonne nouvelle pour le sport français"... Les porteurs de la candidature des Alpes françaises se réjouissent de l'annonce du CIO

Athlètes, élus, ministre et présidents du monde sportif français ont réagi après l'annonce, mardi, de la décision du CIO de garder la candidature des Alpes française comme seule en lice pour l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2030.
Article rédigé par Vincent Daheron, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
David Lappartient, Marie-Amélie Le Fur et Laurent Wauquiez (de gauche à droite), à Paris, le 7 novembre 2023. (FRANCK FIFE / AFP)

"Avec les Jeux olympiques et paralympiques à la maison, je crois que j'ai trouvé un réel objectif de vie jusqu'en 2030." A l'image d'Arthur Bauchet, triple champion paralympique de ski alpin, les réactions positives se sont multipliées après l'annonce du Comité international olympique (CIO), mercredi 29 novembre, de garder les Alpes françaises comme seule candidature en lice pour l'organisation des Jeux d'hiver 2030.

"C'est une très bonne nouvelle pour le sport français, a estimé David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), lors d'une visioconférence de presse. Nous sommes très, très heureux que notre candidature ait pu convaincre le CIO." Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, n'a pas caché non plus sa satisfaction : "J'avais dit que le match, on pouvait le plier. Maintenant, c'est fait. Avec beaucoup de modestie, j'ai une première pensée pour nos amis suisses, suédois et américains qui ont fait une très belle compétition mais qui n'ont pas pu passer le premier tour."

"Il y a cinq mois, personne n'y croyait"

La réaction de l'élu Renaissance a fait sourire l'ensemble des acteurs de la candidature des Alpes françaises réunis lors de cette visio-conférence : la ministre des Sports et des Jeux olympiques et Paralympiques Amélie Oudéa-Castéra, la présidente du Comité paralympique et sportif français Marie-Amélie Le Fur, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez et le président du CNOSF David Lappartient. Preuve de "l'élan, de l'unité" du projet d'après lui, sachant que la candidature s'est constituée dans un délai très court entre différents élus de partis politiques différents.

"Il y a cinq mois, personne n'y croyait. Il faut se rendre compte de ce qu'on est en train d'écrire. Une candidature en cinq mois, je ne sais pas si ça s'est beaucoup vu dans l'histoire de l'olympisme", s'est réjoui Laurent Wauquiez, élu Les Républicains (LR). "C'était un défi un peu fou et nous l'avons réussi", a complété Marie-Amélie Le Fur.

"Des Jeux durables, c'est un impératif maintenant"

Les interlocuteurs ont aussi insisté sur l'aspect environnemental mis en avant dans la candidature. "On doit écrire la première page des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver respectueux de l'environnement", a confié Laurent Wauquiez. Quintuple champion olympique et membre du CIO, Martin Fourcade a évoqué son expérience olympique : "J'ai eu la chance de vivre des Jeux incroyables à Sotchi en 2014 mais ces Jeux ne répondraient pas du tout aux attentes écologiques et sociales d'aujourd'hui".

"Des Jeux durables, c'est un impératif maintenant", a poursuivi Arthur Bauchet, 23 ans et déjà huit médailles à son compteur. Ce dernier espère être au départ de ces Jeux paralympiques à domicile en 2030. "Nous, athlètes d'hiver, on a tellement rêvé devant Paris 2024. On était tellement contents de revoir les Jeux à la maison, et je ne pensais jamais vivre cela dans ma carrière. J'aurai 30 ans mais ce n'est pas grave, ce n'est qu'un numéro", a rigolé le Varois.

La candidature doit encore être affinée avant d'être officiellement désignée hôte des Jeux d'hiver 2030. "On va savourer notre joie ce soir et recommencer à travailler dès cette nuit", a prévenu Renaud Muselier. Si elle doit encore attendre l'officialisation l'été prochain, juste avant les JO, la France a franchi une première étape, peut-être la plus importante. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.