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Biathlon : Avec Bescond et Braisaz en leader, les Bleues visent haut

La Coupe du monde de biathlon reprend ses droits ce weekend et l'équipe de France féminine de biathlon a des objectifs très élevés. Dans le sillage d'Anaïs Bescond, triple médaillée aux Jeux Olympiques de PyeongChang, et de Justine Braisaz, victorieuse en Coupe du monde la saison dernière, les jeunes ont les dents longues. Revue d'effectif avec le nouvel entraîneur, Frédéric Jean.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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L’unique victoire française de la saison dernière, celle de Justine Braisaz au Grand-Bornand en décembre ne fait pas honneur aux performances de l’équipe de france féminine. Les deux succès en relais, à Oberhof et à Oslo-Holmenkollen, prouvent en revanche que la densité était présente. Et si Anaïs Bescond est finalement la seule française dans le top 10 de la Coupe du monde en fin de saison, les Bleues ont terminé deuxième de la Coupe des Nations derrière l’Allemagne. Voilà pour le bilan. Après cette saison réussie, l’encadrement a changé. Frédéric Jean et Vincent Porret sont arrivés pour donner un nouvel élan à cette équipe.

Le changement fait du bien, c’est un plus”, reconnaît Justine Braisaz, l’une des deux leaders de ce groupe avec Anaïs Bescond. “Le but était d’apporter du sang neuf effectivement, poursuit Frédéric Jean, le nouveau “boss” du biathlon féminin français. Au bout d’un certains temps, ça fait du bien d’entendre un nouveau discours”. Il ne manque pas grand chose au biathlon féminin pour être au niveau de son homologue masculin en France. Un Martin Fourcade, déjà. Mais, selon Frédéric Jean, trois filles peuvent jouer le “classement général de la Coupe du monde”. Anaïs Bescond, 7e la saison dernière, Justine Braisaz, mais aussi Anaïs Chevalier, qui doit gagner en “régularité pour jouer devant”.

"Des objectifs élevés mais pas fous"

Pour espérer atteindre ces objectifs élevés, Frédéric Jean a eu le bonheur de conserver son binôme avec Vincent Porret, l’entraîneur du tir qu’il fréquente depuis plusieurs années chez les jeunes et avec le groupe B de l’équipe de France. “Lui gère son business avec la jumelle et le tir et moi je gère ma partie avec le physique et la logistique, détaille--t-il. On est content de continuer à bosser ensemble.” Le duo n’a évidemment pas révolutionné les méthodes d’entraînement d’un groupe qui fonctionne assez bien depuis plusieurs années. Au printemps, au moment de sa prise de fonction, Jean a enchaîné les entretiens individuels pour écouter les objectifs de chacune. “Elles ont toutes des objectifs assez élevés mais pas fous”, assure-t-il.

On l’a un peu senti sur les débuts de la préparation, elles attendent beaucoup de nous”, se remémore l’entraîneur qui a apporté de “petites nouveautés”, des entraînements plus “ludiques’. “Ce qui fait plaisir, reconnaît-il, c’est d’entendre une athlète présente sur la Coupe du monde depuis dix ans et qui nous dit qu’elle n’avait jamais travaillé de telle ou telle façon”.

Même s’il a refusé, évidemment, de parler d’objectifs chiffrés, même s’il a insisté sur les championnats du monde au mois de mars à Östersund, Frédéric Jean est persuadé que “cinq des six filles” qui seront en Coupe du monde peuvent gagner une épreuve. Reste à Bescond, Braisaz, Chevalier plus Aymonier, Latuillière et Simon de prouver que le coach connaît déjà bien son groupe.

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