Sport : le parkour, entre performance et discipline artistique
Le parkour, qui consiste à sauter de toit en toit en faisant des acrobaties, attire de plus en plus d'adeptes. La discipline reste toutefois extrêmement dangereuse, alors les apprentis sont formés au sol avant de s’élancer.
Pour faire le mur, les adeptes du parkour prennent des risques a priori insensés. Du zinc des toits au béton des rues, ces sportifs sont devenus des stars sur les réseaux sociaux. Certains verraient même bien le parkour aux Jeux olympiques. Alors, pourquoi un tel engouement pour une discipline si dangereuse ? Qui sont ces acrobates qui jouent à se faire peur ? Le sport est né en banlieue parisienne. Johan Tonnoir, numéro deux mondial et membre de l’équipe de France, est aussi l’un des rares à pouvoir vivre du parkour.
Des figures de style au programme
Ce sport spectaculaire a été créé il y a plus de vingt ans, sur le modèle du parcours du combattant. "L’objectif, c’est vraiment d’aller d’un point A à un point B le plus rapidement possible. Par exemple, le saut de chat, qui est un franchissement, le but va être de pouvoir franchir un muret avec rapidité, donc je prends appui avec mes mains pour essayer de passer le plus vite possible", explique Johan Tonnoir, en se livrant à une démonstration. Cette course à travers le mobilier urbain est agrémentée de figures de style. La discipline est encore confidentielle aujourd’hui pour le grand public. Pour en savoir plus, il est toujours possible de visionner les compétitions internationales, diffusées depuis 2018 sur les réseaux sociaux.
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