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Sidibé et Kurzawa touchés, les Bleus déjà sous pression

Cette semaine ne débute pas forcément de la meilleure des manières pour l'équipe de France qui doit faire face aux blessures de ses deux latéraux titulaires -touchés lundi- après déjà quatre forfaits. Les Bleus doivent défendre leur première place de groupe lors de leurs deux derniers matches de qualifications pour le Mondial-2018 en Russie, samedi en Bulgarie puis le mardi suivant face au Belarus.
Article rédigé par franceinfo
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Layvin Kurzawa, Djibril Sidibe, Thomas Lemar et Moussa Sissoko (FRANCK FIFE / AFP)

"La dynamique positive a été lancée en 2013 avec les barrages contre l'Ukraine, quand on était dos au mur. C'est un peu une caractéristique, dans les moments chauds, cette équipe sait se serrer les coudes, sait répondre présent", a souligné Raphaël Varane, lui-même de retour de blessure. L'objectif est claire, terminer en première position du groupe car une deuxième place serait synonymes pour lesles vice-champions d'Europe d'un nouveau barrage aller-retour en novembre... Ils peuvent néanmoins espérer se mettre à l'abri dès samedi s'ils l'emportent à Sofia et la Suède s'incline à domicile face au Luxembourg, un peu plus tôt.

Sidbé et Kurzawa touchés au genou

Après le nul décevant face aux Luxembourgeois à Toulouse (0-0), les Bleus n'auront plus le droit à l'erreur dans un groupe largement à leur portée. Si Didier Deschamps ne croit pas aux "fantômes", ceux du funeste France-Bulgarie (1-2) privant les Bleus du Mondial-1994 ne manqueront pas de tarabuster la conscience collective, ne serait-ce que par la présence samedi d'un Kostadinov (Georgi) évoquant le bourreau de 1993 (Emil). Surtout, le sélectionneur est désormais confronté au spectre de quatre joueurs majeurs absents sur blessure. Le forfait annoncé dimanche du stoppeur Laurent Koscielny, devenu dernièrement le principal repère défensif des Bleus, s'est ajouté à ceux de trois autres titulaires: l'arrière gauche Benjamin Mendy, le milieu Paul Pogba, par ailleurs suspendu à Sofia, et l'attaquant Ousmane Dembélé.

Koscielny a été numériquement remplacé par Adil Rami, mais c'est Samuel Umtiti qui devrait être associé en charnière centrale à Varane, devant le gardien et capitaine Hugo Lloris. A gauche, l'absence de Mendy semble plus préjudiciable, son suppléant Layvin Kurzawa n'offrant pas les mêmes garanties. Le Parisien a été appelé malgré un niveau devenu erratique et une vidéo où il dénigre le sélectionneur, même si les images n'ont pas été divulguées. Deschamps l'a absous au nom du caractère "privé" de l'affaire. Mais lundi, Kurzawa a écourté son entraînement, touché au genou gauche lors de l'opposition finale. Un peu plus tôt, son homologue du côté droit, Djibril Sidibé, n'avait pas pris part à cette opposition, manifestement gêné au genou droit. Leurs deux remplaçants sont Lucas Digne et Christophe Jallet, rarement utilisés en sélection. Dans l'ensemble, le sélectionneur a insisté lundi sur "l'expérience internationale": "On a deux matches décisifs, pas amicaux", dès lors, "je ne me vois pas faire des essais".

Lumière Mbappé

Devant, l'absence de l'ailier droit Dembélé est largement compensée par l'excellente forme de la pépite Kylian Mbappé, 18 ans, qui évolue justement à droite au PSG. Le reste du secteur offensif est plus souffreteux, comme Olivier Giroud, remplaçant à Arsenal, ou Thomas Lemar, encore en quête de son meilleur niveau à la suite d'une blessure. Et Griezmann n'est pas au mieux, au sortir d'une semaine marquée par deux prestations ternes avec l'Atletico Madrid. "Je ne m'inquiète pas pour Antoine, j'ai d'autres réflexions", a dit Deschamps, une manière de le rendre incontournable. Il est vrai, aussi, que la dernière fois que le leader d'attaque des Bleus et plus globalement leur secteur offensif avaient suscité de grands doutes, ils avaient répondu par un feu d'artifice, le 31 août au détriment des Pays-Bas rossés 4-0...

Au milieu, sans Pogba, N'Golo Kanté sera épaulé par Blaise Matuidi et/ou Adrien Rabiot, en fonction du système de jeu. Deschamps choisira-t-il un schéma conquérant ou prudent? La titularisation concomitante de ces trois milieux serait signe de frilosité, tout comme celle de Moussa Sissoko. "DD" a justifié le rappel de ce joueur polyvalent, souvent aligné en sélection sur l'aile droite dans un registre travailleur voire défensif, par "le combat" attendu en Bulgarie. Et de fait: si la France a battu les Bulgares il y a un an au "SdF" (4-1), ces derniers ont gagné tous leurs matches à domicile, notamment contre Néerlandais (2-0) et Suédois (3-2). La météo s'annonce fraîche samedi soir à Sofia, mais pour les Bleus, ce sera chaud.

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