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Sexisme dans le sport : il y a encore du boulot

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Article rédigé par franceinfo, Brut.
France Télévisions

En essayant d’embrasser une journaliste à la suite de son match de tennis à Roland Garros, Maxime Hamou a relancé le débat sur le sexisme dans le sport.

Entraîneur, tennisman, ancien patineur : Les dérapages sexistes dans les milieux sportifs ne sont pas des cas isolés.

"Une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n’est pas quelque chose de naturel. Pour l’équilibre des enfants, je pense que la femme est mieux au foyer". Ces mots sont ceux de l’ancien ministre des Sports, David Douillet, qui les avait prononcés en 1998. Il n’est pas le seul sportif à avoir fait des remarques sexistes.

Philippe Candeloro, commentateur sportif avait fait de nombreuses observations déplacées lors des jeux olympiques de Sotchi en 2014.

Le 28 janvier 2016, c’est Jean-Luc Vasseur, l’ancien entraîneur du Paris FC qui s’est emporté contre un membre du staff de l’équipe de Clermont-Ferrand. "Cache-toi derrière une gonzesse, t’as raison !", a-t-il lancé en parlant de l'entraîneuse de l’équipe adverse Corinne Diacre.

Des attaques sur le physique

De son côté, John Inverdale, un commentateur sportif de la BBC, n’avait pas mâché ses mots à propos de la joueuse de tennis Marion Bartoli. "Je me demande si son père lui a dit quand elle avait 12,13 ou 14 ans :écoute, tu ne seras jamais un canon, tu ne seras jamais quelqu’un comme Sharapova, tu ne feras jamais 1m80, tu n’auras jamais de longues jambes, donc tu dois compenser…"

Le 29 mai, le tennisman Maxime Hamou a essayé d’embrasser de force la journaliste Maly Thomas alors qu’elle tentait de l’interviewer après sa défaite contre Pablo Cuevas à Roland Garros.

Laura Flessel, la ministre des Sports a d’ailleurs réagi sur Twitter le 31 mai : "Non une agression en direct n’a rien de drôle. Ne jamais laisser faire, ne jamais banaliser de tels actes".

 

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