Tournoi des six nations : l'équipe de France stoppe sa série noire après sa victoire contre l'Ecosse (27-10)

Article rédigé par franceinfo
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La France reçoit l’Ecosse samedi au Stade de France, pour son troisième match dans le Tournoi, après deux défaites.

Ce qu'il faut savoir

C'est sa première victoire depuis le début du tournoi des six nations. Le XV de France a fini par s'imposer, samedi 23 février, face à l'Ecosse (20-10), au stade de France. Après une défaite (24-19) en ouverture contre les Gallois, et une humiliation à Twickenham contre l’Angleterre (44-8), les tricolores font s'éloigner le spectre de la cuillère de bois et décrochent même le bonus offensif grâce à quatre essais marqués.

Un XV tricolore chamboulé. Le sélectionneur, Jacques Brunel, change encore tout face à l'Ecosse. Nouvelle charnière : le duo toulousain Antoine Dupont et Romain Ntamack remplace Morgan Parra et Camille Lopez, titulaires lors des deux premiers échecs des Bleus. Nouvel arrière : Thomas Ramos, honorera sa première  sélection, préféré à Maxime Médard, remplaçant. A la place de Wesley Fofana et Geoffrey Doumayrou, Jacques Brunel rappelle Mathieu Bastareaud et Gaël Fickou, pour former une nouvelle paire de centres.

Le XV du Chardon décimé. Côté écossais, le sélectionneur Gregor Townsend a procédé à quatre changements par rapport à l'équipe battue par l'Irlande le 9 février (22-13). L'ouvreur Pete Horne et l'arrière Blair Kinghorn auront la lourde tâche de remplacer les vedettes blessées, Finn Russell victime d'une commotion cérébrale dimanche avec le Racing 92 en Top 14, et Stuart Hogg blessé à une épaule. Le troisième ligne Magnus Bradbury prend la place de Ryan Wilson, touché à un genou, le centre Nick Grigg remplace Huw Jones, lui aussi touché à un genou.

Drôle d'ambiance dans le XV de France. La rouste reçue face aux Anglais a été celle de trop pour plusieurs cadres, à commencer par Morgan Parra, qui sont allés dire leurs quatre vérités au sélectionneur. Bernard Laporte, le président de la fédération, a pour sa part tancé les joueurs. Quant à Serge Simon, le n°2 de la FFR, il a souhaité garder un œil sur le sélectionneur et les joueurs lors de la conférence de presse. Bref, la confiance règne...