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Rugby : le Tournoi des six nations maintenu, c'est "un peu de lumière, de passion et d’enthousiasme", se réjouit Bernard Laporte

Le Tournoi doit se dérouler du 6 février au 20 mars. Le XV de France se déplace samedi à Rome pour affronter l'Italie.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bernard Laporte, le président de la Fédération française de rugby, était l'invité de franceinfo mercredi 17 juin 2020. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte s’est réjoui, sur franceinfo mardi 2 février, de la décision du gouvernement français de maintenir le Tournoi des six nations : "Nous sommes soulagés. On a envie de voir jouer l’équipe de France, d’abord pour nos fans. Ça apporte, dans cette période si difficile, un peu de lumière, de passion et d’enthousiasme."

Le Tournoi se déroulera donc bien du 6 février au 20 mars et débutera pour le XV de France par un déplacement à Rome, samedi, pour affronter l'Italie. "On voulait vraiment que ce Tournoi des Six nations se joue, reprend Bernard Laporte. On est ravis que le gouvernement ait donné l’autorisation. Mais je crois qu’on avait, en automne [lors de la Coupe d’automne des nations], montré de réelles capacités à faire en sorte de maîtriser ce virus. Donc on était assez confiants."

Une "bulle sanitaire"

L’organisation du Tournoi est soumise à la mise en place d’une "bulle sanitaire, comme pendant le Tour de France", a expliqué mardi la ministre des Sports Roxana Maracineanu. Les Bleus sont actuellement rassemblés dans un hôtel de Nice pour se préparer. "Serge Simon, qui est médecin et vice-président de la fédération, est en charge, avec les Six nations, de bâtir le protocole et de faire la surveillance auprès de l’équipe de France", détaille Bernard Laporte.

Pour mieux organiser la bulle sanitaire, le groupe a été réduit de 42 à 31 joueurs. Une décision du manager Fabien Galthié qui "a préféré mettre en avant la sécurité du groupe et éviter un nombre incessant de va-et-vient", explique Bernard Laporte. "On peut toujours espérer mieux, mais, vu les conditions, pouvoir s’entraîner à 31 joueurs et surtout pouvoir jouer les matchs, c’est un véritable soulagement", rappelle le président de la Fédération.

"Entre 16 et 18 millions d’euros de droits télévisés"

Maintenir le Tournoi "n’est pas anodin", admet-il sur le plan économique : "Pour nous, un Tournoi des six nations, c’est entre 16 et 18 millions d’euros de droits télévisés. Pour une fédération qui alimente le monde amateur, c’est beaucoup. D’autant que cela fait un an qu’il n’y a plus personne dans les stades, donc on a une perte sèche de 27 millions d’euros sur l’année". Cette perte "aurait été dommageable", reconnaît Bernard Laporte, même s’il juge que "nous avons la chance d’avoir une fédération qui est solide".

Côté terrain "c’est le moment", espère le président de la fédération, pour l’équipe de France de gagner le Tournoi, ce qu’elle n’a pas fait depuis 2010 : "Il y a une jeune génération qui y arrive. Elle a envie d’écrire son histoire, gagner des matchs, gagner le Tournoi des Six Nations. Donc oui, c’est l’heure."

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