Toulouse cale, le Racing prend sa revanche
Bayonne s'offre le champion
Avec pas moins de onze internationaux réquisitionnés pour le Mondial en Nouvelle-Zélande auxquels s'ajoutaient encore quelques blessés, Toulouse abordait cette première journée de Top14 plutôt amoindri. Et le résultat ne s'est pas fait attendre au stade Jean-Dauger. Plus solides, les Bayonnais ouvraient la marque par Benjamin Boyet sur une pénalité (21e). S'en suivaient deux autres (30e et 34e) qui permettait aux hommes de Thomas Lièvremont de rentrer aux vestiaires sur le score de 9-0. Ca sentait la correction pour les Rouges et Noirs ! En seconde période, une pénalité de Nicolas Bézy (44e) puis une autre de Jean-Marc Doussain redonnaient un peu de panache à des Toulousains qui partaient malheureusement trop souvent à la faute. Garcia, grâce à deux pénalités (57e et 66e) et un drop (77e) consolidait l'avantage des Basques. Et il fallait attendre les ultimes secondes de la rencontre pour enfin assister à un essai. Contre le cours du match, c'était Toulouse qui l'inscrivait par Yannick Jauzion. Si cette réalisation ne suffisait pas à revenir au score, elle permettait aux Toulousains d'empocher le bonus défensif (18-13).
La revanche des Racingmen
Trois mois après une demi-finale de Top14 remporté d'un petit point par Montpellier, l'heure était aux retrouvailles au stade Yves-du-Manoir de Colombes. La formation héraultaise, privée d'une douzaine d'internationaux retenus pour le Mondial, a bien résisté pendant une heure au solide collectif du Racing-Métro mais a fini par craquer. A égalité à la pause (19-19) grâce notamment à Wisniewski et Lagarde, auteurs chacun de 14 points au pied, les deux équipes ont peiné à se départager ... jusqu'à ce que le club francilien ne tire profit de la domination croissante de son pack. Derrière une mêlée sur les 22m, Durand partit côté fermé et servit Qovu qui alla aplatir en coin (27-22, 56e). Montpellier commença alors à plonger physiquement et Wisniewski assura la victoire du Racing en transformant une dernière pénalité (30-22, 68e).
Le chiffre du jour : 7
C'est le nombre d'essais auxquels ont pu assister les spectateurs du stade Charléty venus encourager le Stade Français face au promu Bordeaux-Bègles. C'est en effet un match riche en actions que les deux équipes ont offert pour cette reprise de championnat. Et il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour que le spectacle commence. Dès la 2e minute, Fainifo a ouvert la marque pour les Parisiens. Décamps a mis moins de deux minutes pour lui répondre. Les Bordelais se sont même offert le luxe de prendre l'avantage au tableau d'affichage sur un essai de Connor transformé par Fraser (10-14 à la 27e). Malheureusement pour les promus, les Parisiens ont maintenu le tempo et ajouté pas moins de 4 essais supplémentaires. Grâce à Lyons (33e) et Arias (37e), le Stade Français comptait 10 points d'avance à la pause. En seconde période, Dupuy (60e) et Camara (80e) ont encore enfoncé le clou. Cette flopée d'essais a permis aux hommes de Michael Cheika de s'emparer de bonus offensif (41-20). C'est ce qu'on appelle une rentrée réussie !
La phrase du jour :
Laurent Labit (entraîneurs de Castres) : "C'est une déception, une contre-performance, on venait ici pour faire un résultat. On a fait trop de mauvais choix. Nos échecs au pied et nos pénalités non tentées nous ont fait mal. Malgré cela on peut encore gagner ce match jusqu'à dix minutes de la fin. C'est frustrant". Une frustration toute logique puisque les Castrais se sont inclinés 6-25 à l'issue d'une rencontre sans trop de rythme et ponctuée de fautes. Castres a surtout été pris en contre sur un superbe essai de Cotzee, initié dans ses 22 mètres par Porical omniprésent. Kockott, auteur d'un piètre 2 sur 6 à la pénalité, peut également s'en vouloir. Il faudra tenter de se ressaisir la semaine prochaine, face au Stade Français.
Agen, l'exception
Alors que cette première journée a été marquée par 5 victoires à domicile, Agen est la seule formation à s'être imposée à l'extérieur. Au stade Amedée-Domenech de Brive, les Agennais se sont imposés sur le fil (20-19). Pour obtenir cette victoire, ils ont toutefois dû batailler ferme. Menés à la pause (16-3), ils ont su relever la tête, notamment par le biais de Fono qui, d'un essai à la 67e minute, a remis les siens sur la bonne voie. En fin de rencontre, les troupes de Christian Lanta ont profité de la fébrilité limousine pour porter l'estocade par Tian, qui marquait un essai coup de poignard après une dernière pénaltouche.
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