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Toulon s'offre une nouvelle finale

Le RC Toulon a confirmé son statut de favori en battant le Racing-Métro (16-6) lors de la première demi-finale du Top 14 qui se disputait à Lille. Dans un match très engagé, la défense tenace des Varois et le coup de pied de Wilkinson ont fini par user l'équipe francilienne.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Matt Giteau passe entre les mailles (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

Pour cette première demi-finale inédite, le RCT avait logiquement misé sur sa paire Wilkinson - Tillous-Borde pour faire face à la tout aussi attrayante charnière Machenaud – Sexton. Après déjà quelques bon coups de pied de Wilkinson, le RCT prenait gentiment ses repères sur le terrain du Stade Pierre-Mauroy. Et après 12 minutes d'observation, les Varois ont fini par trouver la faille à la suite d'une chandelle de leur ouvreur anglais. Pris à la gorge par le pressing adverse, les Franciliens ont alors commis une erreur qui a profité à Habana. Malgré la défense très rugueuse de Imhoff, Giteau restait à l'affût pour récupérer le ballon et l'applatir, signant le premier essai de la partie. Wilkinson transformait sans trembler, et le décors était ainsi planté.

Menés 7-0 avant le premier quart d'heure, les Racingmen restaient concentrés sur leur sujet, ce qui n'était pas forcément le cas des Toulonnais. A leur tour mis en difficultés dans un ruck les hommes de Bernard Laporte perdaient des ballons et Sexton en profitait pour réduire le score sur une première pénalité de 45 mètres (7-3, 17e). Dans la minute suivante, Bastareau recevait un jaune pour un plaquage retourné sur Cronje. Mais face à la meilleure défense du Top 14, les joueurs de Laurent Labit et Laurent Travers se sont malgré tout cassé les dents. Après un échec, Sexton parvenait à remettre son équipe dans le sens de la marche (7-6, 32e), alors que Wilkinson ratait par deux fois d'enfoncer le clou.

Le jeu restait équilibré dans l'occupation du terrain, et même si le RCT était sous pression constante, il s'en sortait toujours grâce à la botte magique de Wilkinson (10-6, 45e). Le travail d'usure portait ses fruits, et les Varois prenaient peu à peu le large malgré la volonté des Franciliens de varier le jeu, d'alterner dans le jeu fermé. C'était alors au tour des Toulonnais d'aller titiller la défense adverse. Encore une fois, Wilkinson profitait du bon travail de ses avants pour placer une pénalité à 20 mètres (13-6), et même un drop de 30 mètres (16-6, 71e). Les remplacements à une dizaine de minutes du coup de sifflet final ne changeaient pas la donne, et le RCT pouvait savourer cette qualification pour la finale.

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