Top 14 : Le Stade Français brille face à Montpellier (31-20)
Un début tambour battant ! Les joueurs du Stade Français ont mis une pression énorme sur des Montpelliérains étonnamment endormis en défense pour ouvrir le score sur une pénalité difficilement tapée par Jules Plisson (3-0). Puis par deux essais de Waisea Vuidravuwalu, tous les deux transformés par Plisson (17-3, à la 26e). Le deuxième fait suite à une formidable remontée de 80 mètres.
Les Parisiens se retrouvent en infériorité numérique, suite au carton jaune de Macalou (38e), le troisième ligne. Les Montpelliérains en profitent pour revenir par l’intermédiaire de Du Plessis, qui marque un essai, transformé par Peinaar, peu avant la pause (20-10).
Un deuxième souffle
Au retour des vestiaires, Montpellier continue de profiter d’être à 15 contre 14, pour revenir à 3 points des Parisiens, avec un deuxième essai transformé, inscrit par Nadolo (20-17, à la 43e). La situation s’inverse et les Parisiens respirent suite à une pénalité marquée par Jules Plisson (50e). Mieux, c’est à leur tour de se retrouver en supériorité numérique après le carton jaune de Guillamon. Et dans ce temps, Ensor, le Néo-Zélandais permet aux Stadistes de creuser l'écart (31-20, à la 63e).
À 15 contre 15, les Parisiens sont toujours dominants dans les mêlées et défendent comme il faut pour conserver le score et s'offrir une deuxième victoire consécutive, la deuxième à domicile. Au classement, les hommes de Greg Cooper sont 10e avec 13 points. Plus que la position en championnat, cette victoire fait du bien au moral du vestiaire parisien qui n'avait plus remporté de match à domicile depuis le 9 septembre (contre La Rochelle).
De son côté, Montpellier peut craindre le retour du LOU. En cas de victoire avec le bonus offensif à Agen, Lyon prendrait alors les commandes du Top 14.
Déclarations
Julien Dupuy (entraîneur des arrières du Stade Français): "C'est une victoire importante après Pau (25-23) face à une équipe de Montpellier très dense. Les gars s'y sont sévère, le Challenge européen arrive au bon moment car j'ai senti les joueurs mâchés. On a connu des galères en début de saison, maintenant cela nous sourit. C'est un signal fort envers les autres et nous-mêmes: il faut arrêter de regarder les autres, on a une bonne équipe."
Antoine Guillamon (pilier droit de Montpellier): "On a fait une très mauvaise entame, subi pendant les 25 premières minutes avant de se réveiller. Pareil en début de seconde période. Il faut soigner nos entames. C'était mal engagé. Les difficultés en mêlée? C'est peut-être dû à une mauvaise adaptation à leur stratégie. On va travailler."
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