Top 14: Grenoble se sépare de son entraîneur et espère un "électrochoc"
Ayant fait "le bilan des deux tiers de la saison" et "avant le sprint final tellement important", "nous avions décidé de nous voir avec Bernard Jackman: vu la dynamique du club, il nous est apparu qu'il fallait s'inscrire sans (lui) la saison prochaine, et même dès à présent", a déclaré M. Pilaud lors d'une conférence de presse. "Nous sommes conscients que tout se télescope (avec l'affaire de plainte pour viol contre des joueurs du club et l'annonce de la fusion des clubs parisiens, ndlr) mais il aurait été dommageable d'attendre une semaine de plus", a estimé Eric Pilaud.
Six matchs pour sauver une saison
La fusion entre le Racing 92 et le Stade Français "pourrait être une opportunité de maintien pour le club de Grenoble", qui espère conserver sa 13e place et donc éviter la relégation en Pro D2, a rappelé M. Pilaud. Le président grenoblois a ajouté qu'il voulait ainsi "donner des repères et une vision aux joueurs", sans attendre la fin de la "tempête médiatique". "On a six matches pour sauver un saison qui a été très mauvaise. On veut responsabiliser les joueurs et on cherche à provoquer un électrochoc", a développé le patron du club. "Bernard est à la disposition du club. Certains leaders doivent prendre les choses en main", a dit encore M. Pilaud, pour qui le "problème n'est pas la compétence des joueurs ou du staff". "Notre difficulté est que la mayonnaise ne prend pas ou pas à tous les matches", a-t-il souligné.
Conscient d'une "décision pas facile" et mûrie qui a "choqué beaucoup de joueurs" très attachés au coach irlandais, Eric Pilaud parie sur l'émergence de "cette niaque" ou ce "supplément d'âme" qui font les équipes qui gagnent. Pour tenter de préserver les joueurs de l'exposition médiatique, les entraînements se feront à huis-clos cette semaine avant le match samedi contre Toulon.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.