Oyonnax-Bordeaux, maintien et Europe
Christophe Urios : "L'objectif, c'est Bordeaux"
Quelles sont les clés du maintien de l'USO ?
"C'est très simple. L'objectif, c'est Bordeaux. Il faut battre Bordeaux-Bègles et quand nous aurons battu l'UBB, nous pourrons parler de la suite. Il ne faut pas nous éparpiller. Ce qui nous intéresse, c'est de trouver l'énergie et nous concentrer sur ce match. Lundi, nous pourrons parler de l'USAP. Les clés du maintien passent par les matches qui se joueront chez nous et notamment contre l'UBB. Nous avons autant de chances de nous maintenir que Bayonne et Perpignan. C'est une lutte à trois, voire quatre car on peut presque ajouter Grenoble. Celui qui sera le moins costaud accompagnera Biarritz en ProD2."
Que reste-t-il de la victoire sur Grenoble ?
"C'est un match clé de la fin de saison. Après Montpellier, il était important de remettre les pendules à l'heure. Nous l'avons fait avec beaucoup d'allant et de qualité. Nous avons joué sans avoir peur de perdre et c'est important pour la fin de saison."
Comment se présente ce match contre l'UBB ?
"Il se présente bien, de manière normale. Après notre défaite contre Montpellier, j'ai apprécié la réaction des joueurs. Il y a eu des attitudes qui m'ont plu. Nous abordons donc cette rencontre face à Bordeaux avec beaucoup de détermination et de confiance en sachant que c'est un adversaire qui est aussi en confiance actuellement. C'est équipe bordelaise peut viser une place européenne, dangereuse par ses avants et son jeu au pied, ses ailiers et son arrière. Il faudra livrer un très grand match comme celui de la semaine dernière. Nous sommes prêts."
Raphaël Ibanez: "Aller chercher du bonheur"
Vous connaissez la course au maintien, la préparation est-elle différente quand on vise les barrages?
"Dans l'approche mentale, il y a de sacrées différences car quand l'équipe est dans la souffrance et qu'elle doit jouer sa survie comme on l'a vécu l'année dernière, il faut s'attacher, au niveau de l'encadrement technique, à donner le plus de confiance aux joueurs, les resserrer, les regrouper. Là, on est dans une configuration un peu différente: tout ce qui vient, c'est pour aller chercher du bonheur, des choses que peu de joueurs ont vécues. L'objectif, le challenge pour moi, c'est de faire passer les joueurs du stade de la découverte au stade des grands moments, qu'ils vivent ça à fond. Tout ce qui va arriver, c'est très difficile, ce sont de véritables épreuves pour l'équipe mais il faut vivre ça à fond avec le plus de confiance possible".
L'idée est de ne pas avoir de regrets?
"L'équipe a besoin de confiance, elle est sincèrement inscrite dans une dynamique très positive. On a tous conscience des caps qui restent à franchir, ça commence par samedi à Oyonnax. Mais, moi, je fais confiance à tous les joueurs. De nombreux joueurs vont avoir la chance de pouvoir s'exprimer face à Oyonnax, certains n'en ont pas eu l'opportunité depuis quelques week-ends. On se projette sur les deux matches qui arrivent, à Oyonnax et la réception de Toulon. Je considère que ces matches-là doivent nous amener à vivre quelque chose d'exceptionnel. Mais, évidemment, on n'est pas dans le domaine du rêve mais de l'action, et pour moi l'action constitue à donner le maximum de confiance à tous les joueurs de l'effectif pour réaliser cet objectif".
En terme de stratégie, vous allez dans l'Ain avec la même que celle prévue en février?
"L'état d'esprit doit être identique car quand on connaît la qualité des joueurs d'Oyonnax, qui mettent du sens dans ce qu'ils font, c'est toute une ville, toute une région qui poussent avec eux, et j'ai le plus grand respect pour cette équipe car ce sont des lutteurs. Face à des joueurs d'un tel calibre, la notion de combat est primordiale. Alors, oui, bien sûr, on conserve ça. Peut-être que la seule différence avec le match reporté, c'est que depuis ce temps-là, les conditions se sont améliorées, et je sens aussi qu'on a gagné en maîtrise et en maturité, avec du lien dans notre jeu. Cela peut compter, dans les moments décisifs, de se libérer si on est capable dans un premier temps de bloquer l'adversaire sur l'intensité, le contexte qui va être assez incroyable. Il faut se préparer à tout".
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