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Novès: "le sentiment que je gênais certains" au Stade Toulousain

Guy Novès, qui a dirigé son dernier match avec le Stade Toulousain face à Clermont (18-14) en demi-finale du Top 14, est revenu dans une interview accordée à Sud Ouest sur les conditions du départ de son club de coeur. Le nouveau manager du XV de France estime avoir eu "le sentiment de gêner certains" dans son club, où il ne travaillait "plus dans des conditions idylliques".
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Guy Novès, l'ancien entraîneur du Stade Toulousain (NICOLAS TUCAT / AFP)

Le divorce entre le Stade Toulousain et Guy Novès, une idylle de quarante ans, n'est pas tout à fait une partie de plaisir. Celui qui a joué comme ailier de 1975 à 1988 avant de devenir entraîneur pendant 23 ans, a difficilement vécu les dernières heures passées au Stade Toulousain. "Je ne travaillais plus dans des conditions idylliques mais je n'avais pas pensé partir comme ça", déclare Novès, âgé de 61 ans.

Déterminé pour son prochain combat

"J'ai eu le sentiment que je gênais certains. Mais les seuls qui auraient pu me faire partir, ce sont les joueurs (...) Il était capital que je ne perde pas la confiance du groupe, le reste, je m'en foutais", poursuit-il. Depuis plusieurs mois, le club haut-garonnais est tiraillé par une guerre intestine. Dans cette interview accordée à Sud Ouest, Novès, amer, revient sur les jours qui ont suivi son dernier match avec Toulouse, perdu (18-14) contre Clermont en demi-finale du Top 14. "Je suis allé vider mon bureau dimanche quand il n'y avait personne, raconte l'ex-manageur toulousain. Lundi, j'ai ramené la voiture, je me suis garé à l'extérieur, et ce matin (mercredi), j'ai rendu mon ordinateur (...) Je leur ai même rendu ma veste avec le blason du club, la cravate et le pantalon. Puisqu'on me demande de rendre l'ordinateur. J'imagine qu'ils doivent aussi en avoir besoin".

Nommé prochain manager du XV de France en remplacement de Philippe Saint-André après la Coupe du monde en Angleterre, Novès a reconnu que le "processus était douloureux" avant d'ajouter qu'il mettrait "toute [sa] force dans le combat qui [l]'attend".

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