Montpellier vise la passe de trois
Montpellier-Toulon, c'est un choc du Top 14 mais c'est aussi le match entre les deux dernières équipes à avoir chuté face au Stade Toulousain en finale (en 2011 pour Montpellier, en 2012 pour Toulon). En ce début de saison, Montpellier alterne le bon et le franchement mauvais. La preuve en est les deux victoires convaincantes sur leurs terres face à Agen et surtout Clermont mais aussi les deux revers inquiétants à l'extérieur face au Stade Français et à Biarritz. Mais face au MHR, c'est Toulon qui se présente.
Palisson de retour
L'épouvantail de ce début de saison en Top 14 arrive en leader dans l'Hérault. Quatre matches et autant de victoires pour le club du président Boudjellal, dont trois à l'extérieur (Perpignan, Racing-Métro, Mont-de-Marsan). L'incroyable collectif de la Rade marche sur toutes les équipes qui ont le malheur de se présenter devant eux. L'intégration de Frédéric Michalak se fait par petites touches et Bernard Laporte, le manager varois, pourra compter sur le retour d"Alexis Palisson, absent depuis son KO sur la pelouse du Racing-Métro. La victoire bonifiée sur Bordeaux-Bègles (42-12), la première à domicile cette saison, a gonflé un peu plus le capital confiance des rouge et noir. De son côté Fabien Galthié est toujours handicapé par l'absence de ses argentins et son équipe reste sur un lourd revers sur la pelouse de Biarritz samedi dernier (27-9). Pas idéal avant d'affronter le leader du championnat.
Retrouvailles entre Laporte et Galthié
Ce match est avant tout une rencontre entre deux entraîneurs qui se connaissent parfaitement. Bernard Laporte a longtemps fait de Fabien Galthié son capitaine en équipe de France (de 2000 à 2003). Pendant cette période, les deux hommes ont énormément échangé sur leur vision du rugby, une vision qui n'est pas tout à fait la même si on l'en croit Sylvain Marconnet qui a évolué sous les ordres des deux hommes: "Fabien (Galthié) privilégie la maîtrise individuelle au service du collectif. Bernard (Laporte) la maîtrise des schémas collectifs au service des individualités", analyse le pilier ayant le plus souvent porté le maillot tricolore (84 sélections). Pour autant, les deux coachs se ressemblent dans leur désir de perfection. Marconnet parle des deux entraîneurs comme des " maniaques de ce jeu, des passionnés, des compétiteurs qui veulent toujours gagner".
Malheureusement, ce soir il n'y aura qu'un vainqueur sur la pelouse du stade Yves du Manoir.
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