Le Stade Toulousain arrache le nul mais rate la victoire à Brive
Toulouse débutait mieux la rencontre avec deux pénalités signées Sébastien Bézy venant sanctionner des fautes locales (0-6, 12e). Gaétan Germain ouvrait le compteur corrézien à la 23e (3-6). Puis le seconde ligne sud-africain Snyman marquait de force en coin après une charge de Da Ros (8-6, 33e).
Chassé-croisé
Le début du second acte était plutôt toulousain. Après une percée de Tolofua, Doussain servait Médard pour un bel essai transformé par Bézy (13-6, 57e). Brive revenait repassait néanmoins devant autour de l’heure de jeu. Après une pénalité de Germain pour revenir à deux points, les Corréziens trouvaient la faille dans la foulée sur un essai en coin signé Galala après un judicieux petit coup de pied à suivre d’Iribaren (18-13 après la transformation de Germain, 63e).
Brive pense gagner puis croit perdre
Quelques minutes plus tard, le staff briviste en profitait pour faire sortir le fidèle Jean-Baptiste Péjoine, auteur de son 263e match sous le maillot du CAB, record d’Alain Penaud égalé. Le demi-de-mêlée briviste quittait la pelouse sous les ovations du Stadium. Après le carton jaune de Bézy, coupable selon l’arbitre d’avoir écroulé le maul, l’arrière des Noir et Blanc ajoutait trois points (21-13, 69e). Mais Doussain répliquait dans la foulée suite à une belle percée de Médard et un hors-jeu briviste (21-16). La fin de match était tendue, le Stade Toulousain tentant le tout pour le tout pour égaliser.
Bezy : "C'était à moi de reculer"
Ce qui arrivait grâce à McAlister après la sirène. Le Néo-Zélandais marquait entre les perches ce qui devait offrir la victoire aux siens. Mais coup de théâtre ! Sébastien Bézy se faisait contrer sur la transformation par deux sauteurs adverses, Jean-Baptiste Péjoine en tête, gâchant la belle fin de partie de sa formation. Les Toulousains avaient beau protester (certains joueurs de Brive étant a priori partis devant leur ligne d'en-but et pas derrière), Monsieur Gaüzere ne faisait pas refaire la transformation et il sifflait la fin du match sur ce score de parité qui reflète assez la physionomie du match.
"C'était à moi de reculer un peu plus pour essayer de la passer. Quand on est si proches de la victoire, tout le monde est déçu", résume ainsi Bézy à l'issue de le rencontre. De son côté, l'entraîneur toulousain Ugo Mola est plus philosophe: "Je ne sais pas s'il ne vaut pas mieux en rire. Quand tu mets les ingrédients pour gagner ce genre de match à l'extérieur face à une équipe qui est prétendante à la qualification, y a un peu de frustration mais encore une fois, ce n'est que du sport, il vaut mieux en rire parfois", explique-t-il. "Sébastien (Bézy) et Jean-Marc, qui n'ont que 24 ans, ont pris dans ce genre de situation un peu d'expérience et je suis persuadé qu'ils nous feront gagner les matchs importants dans les moments clés avec leur pied", conclut le technicien.
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