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Gaston Maulin à la rescousse de Bourgoin

L'homme d'affaires isérois a repris la présidence du CS Bourgoin-Jallieu, dernier du Top 14 pour le "remettre en ordre de marche". Il l'a officiellement annoncé lors d'une conférence de presse mardi, au lendemain d'un conseil d'administration tardif. Maulin avait déjà présidé le CSBJ avant de céder son poste à Arnaud Tourtoulou, 46 ans, un entrepreneur normand qui a démissionné vendredi soir d'une présidence qu'il occupait depuis le 5 octobre dernier
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Comme M. Tourtoulou, Gaston Maulin souhaite s'assurer d'un soutien plus actif des collectivités locales pour faire face aux difficultés financières du club berjallien, dont le déficit en fin d'exercice pourrait être de 1,3 à 1,5 millions d'euros pour un budget prévisionnel de 11,5 M EUR.
"Je suis à nouveau sollicité pour reprendre la présidence du club et il faut reconnaître que ce n'est pas raisonnable de ma part car j'ai bientôt 80 ans", a déclaré Gaston Maulin   "Si j'accepte c'est que j'ai senti une réelle prise de conscience des collectivités locales", notamment de la mairie de Bourgoin-Jallieu, "Le CSBJ ne peut pas vivre sans un engagement de ces collectivités locales car le rugby à Bourgoin-Jallieu est un atout indéniable pour la région. Ils sont prêts à nous aider et c'est une très bonne nouvelle. J'attends maintenant que cela se concrétise rapidement car je ne resterai pas président si ce n'était pas le cas", a-t-il précisé mettant cette exigence dans la balance.
"Il faut également que le sportif se bouge sur le terrain car, sans résultats purement sportifs, cela va être difficile de mobiliser tout le monde", a-t-il ajouté.

Le CS Bourgoin-Jallieu doit passer devant la DNACG (direction nationale d'aide et de contrôle de gestion) le 16 décembre. M. Tourtoulou s'est proposé d'accompagner son successeur pour défendre le dossier du club berjallien. Ils ne seront pas de trop de deux pour tenter de "sauver" le club phare de la région Rhône-Alpes. Mais le temps presse. Car la DNACG n'attendra sans doute pas longtemps et ne se contentera d'engagements approximatifs. Le CSBJ figure dans l'élite depuis plus de trente et a donné nombre d'internationaux au rugby. Il serait dommage qu'il rentre dans le range en suivant la voie de clubs historiques comme Dax, Béziers ou le voisin Grenoble.

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