Corticoïdes au Racing 92: Carter, Imhoff et Rokocoko entendus par la Fédération
Les trois joueurs, accompagnés chacun d'un avocat et d'un représentant du club, ont été successivement entendus par la commission au siège de la Fédération (FFR), à Marcoussis (Essonne), entre 9h00 et 12h00, et ne se sont pas exprimés devant la presse, selon cette source. Les cinq juges, dont le président Robert Antonin, doivent notamment déterminer si les quantités de corticoïdes retrouvées dans leur urines correspondent à ce qu'a déclaré le Racing 92, en terme de date, de quantité et de mode d'administration.
Risque de suspensions ?
Le contrôle avait été diligenté par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) à l'issue de la finale du Top 14 remportée face à Toulon le 24 juin à Barcelone (29-21). Si la commission estime qu'il y a un décalage entre les déclarations et les résultats des analyses, les joueurs pourront être suspendus. L'AFLD et le club pourraient alors faire appel.
Les corticoïdes, aux vertus multiples (anti-inflammatoires, anti-douleur, anti-allergiques...), sont interdits en compétition sans autorisation d'usage thérapeutique (AUT) lorsqu'ils sont utilisés par voie systémique (orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale), mais autorisés par voie locale (articulaire,-tendineuse, épidurale, cutanée et inhalée).
Dans le deuxième cas de figure, le club doit alors déclarer leur prise au moment du contrôle, ce que le Racing 92 assure avoir fait . "Il s'agit de traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées, plusieurs jours avant la finale du Top 14 et ne nécessitant pas d'AUT", avait indiqué le club francilien dans un communiqué le 7 octobre, le jour où le quotidien L'Equipe avait déclenché cette affaire.
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