Castres encore, le BO et Montpellier enfin !
Le match du jour: Perpignan-Agen
Profitant d'une entame de match catastrophique de Perpignan, Agen a piégé l'USAP (19-12) à Aimé-Giral. Les Catalans, qui ont joué 40 minutes à 14, sont toutefois parvenus à décrocher le point de bonus défensif grâce à une réaction en fin de match,. L'USAP a subi la loi d'une solide et efficace équipe agenaise qui a confirmé son bon début de saison. Le succès agenais est des plus logiques. A l'image du superbe essai de Pelesasa, parfaitement servi à hauteur par Ahotaeiloa qui profitait des largesses de la défense catalane. Comme Porical n'a pas eu sa réussite habituelle au pied (4 sur 8), Agen a construit construisait son exploit autour du pied de Barnard et de la puissance de sa mêlée. Puissant et surtout patient, le SUA a parfaitement maîtrisé les maladresses et l'indiscipline des Sang et Or, qui essuient leur premier revers à domicile.
La bonne affaire du jour: Castres
En attendant le choc de la journée samedi entre Toulouse et Clermont, Castres a fait la bonne affaire en prenant provisoirement la tête du Top 14 en s'imposant 18-16 sur le terrain de Lyon, promu parmi l'élite à l'issue du dernier exercice. Les Castrais ont encaissé un essai et s'ils ne sont pas Les Castrais ont encaissé un essai et s'ils ne sont pas parvenus à aplatir dans l'en-but adverse, la botte de leur demi d'ouverture Pierre Bernard, auteur de cinq des six pénalités marquées par son équipe, a fait la différence. Tandis que le LOU d'avoir encore une fois échoué de très peu, les Castrais savourent.
L'homme du jour: Julien Dupuy
Le demi de mêlée du Stade Français a véritablement été l'artisan du succès de son équipe devant Brive (28-17) en inscrivant tous les points. Pourtant les Parisiens ont encore une fois connu leurs habituels atermoiements. Il a su remettre son équipe sur de bons rails alors qu'elle était menée 14-3 après douze minutes de jeu, et deux essais brivistes de Namy et Hauman, avec les deux fois Mignardi pour prendre l'intervalle et prendre à défaut une défense parisienne statique. Méthodiquement pourtant les hommes de Cheika ont réussi à faire déjouer un CAB un peu brouillon, laissant à Dupuy la possibilité de profiter des fautes adverses pour enquiller les points. C'est encore lui, le capitaine parisien, qui réusit à s'échapper au rad d'un regroupement pour aller marquer sous les poteaux eet sceler à dix minutes de la fin la victoire du Stade Français.
Le fait marquant: les mal classés se rebiffent
Biarritz et Montpellier, tous deux en position de relégables ont enfin gagné. Le BO retrouvé le chemin de la victoire mais ce fut très difficile, une fois encore, pour des Basques toujours à la recherche de la confiance, mais qui su lancer sa saison en s'appuyant sur sa conquête, le seul secteur où il a vraiment été supérieur à un promu bordelais plutôt joueur.. Initialement réaliste avec un drop de Lopez et une pénalité de Fraser (6-0, 9), l'Union a d'ailleurs bien maîtrisé le premier acte face des Biarrots fébriles et finalement plutôt heureux de ne compter que ce retard à la pause. ar les Girondins, qui revendiquaient eux aussi une bonne douzaine d'absents dont huit premières lignes, ont tenté, varié les séquences, déstabilisant la défense basque pour marquer un essai. Mais cet avantage alors de 11-3 n'était pas suffisant face à ce BO aux deux visages, rasséréné par Patrice Lagisquet à la pause, plus puissant en conquête et plus tranchant. Tout se joua finalement sur un essai de pénalité accordé aux Biarrots à l'heure de jeu, concrétisant la domination du BO devant.
Réaction également pour Montpellier. Le finaliste de la saison dernière, englué dans les profondeurs du classement, a montré un visage plutôt séduisant pour venir à bout de Toulon 19-6. Décomplexés et moins fébriles, les Héraultais ont retrouvé des couleurs en même temps qu'ils ont retrouvé un rugby structuré, réactif et dynamique, alors que les Toulonnais ont laissé beaucoup trop de déchets techniques en route pour contrer la furia de Montpelkier dans une rencontre très accrochée.
Le duel du jour: Boyet-Wisniewski
Benjamin Boyet, l'ouvreur de Bayonne, a par huit pénalités remportél de duels de buteurs qui l'opposait à Jonathan Wisniewski, et donné la victoire (27-23) à son équipe face au Racing Métro. Le Racing-Métro se signalait par son indiscipline et ses nombreux hors-jeu, parfois signalés par le public de Jean-Dauger Ce dont a profité évidemment le précieux Boyet. Les hommes de Pierre Berbizier, grâce à deux essais de Matavesi en première période et Vatakawa dans les dernières minutes, ont toutefois décroché un point de bonus
défensif et restent malgré tout en haut tu tableau. L'Aviron de son côté prend de l'air et s'éloigne de la zone rouge. .
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