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Tournoi des six nations : la France, "au top", "franchit une jolie étape" en battant l'Irlande, se réjouit Raphaël Ibañez

Au lendemain de la victoire des Bleus face au XV du Trèfle, le manager des Bleus a salué "l'état d'esprit, la solidarité, qu'ont affiché les joueurs" sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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 Raphaël Ibañez, manager général du XV de France, au Stade de France, le 6 février 2022. (FRANCK FIFE / AFP)

"C'était un sommet de rugby européen samedi soir" et "nous avons le sentiment d'avoir franchi une jolie étape dans ce Tournoi des six nations", a indiqué ce dimanche sur franceinfo Raphaël Ibañez, manager général du XV de France, après la victoire des Bleus 30 à 24 face à l'Irlande samedi soir. "Il fallait être solide", a-t-il reconnu, face à des Irlandais "troisièmes au niveau mondial et invaincus depuis 9 matchs". Finalement, pour Raphaël Ibañez, "ce qui ressort après ce match, c'est l'état d'esprit, la solidarité, qu'ont affiché les joueurs". "C'était fantastique de les voir se donner corps et âme pour défendre la ligne et l'emporter", a-t-il résumé, tout en restant prudent sur la suite de la compétition.

franceinfo: Vos joueurs vous ont fait plaisir samedi soir ?

Raphaël Ibañez : Nous avons le sentiment d'avoir franchi une jolie étape dans ce Tournoi des six nations. Ce n'est que le deuxième match, mais il fallait être solide pour battre ces Irlandais. Il y a une donnée qu'il ne faut pas sous-estimer, c'est la préparation physique. Nous avons eu l'opportunité de nous rassembler 15 jours avant le premier match face à l'Italie avec une montée en puissance dans la compétition en attendant ce match psychologiquement fort, très important, face à l'Irlande. Ensuite, il y a l'aspect stratégique. Ce qui ressort après le match de samedi soir, c'est l'état d'esprit, la solidarité qu'ont affiché les joueurs, et cela, c'est précieux et essentiel.

C'est le collectif qui compte ?

Oui, notamment dans la configuration de cette rencontre avec un début de match d'une énorme intensité. Une première mi-temps très accomplie et des Irlandais qui ont joué à leur niveau. Ils sont troisièmes au niveau mondial et ils étaient invaincus depuis 9 matchs. Mais accessoirement, on avait peut-être un peu oublié que la dernière équipe à les avoir battus c'était le XV de France. Dans des moments très difficiles, notamment en deuxième mi-temps, c'était fantastique de voir les joueurs se donner corps et âme pour défendre la ligne et l'emporter.

A une dizaine de minutes de la fin, il y a eu un petit moment de faiblesse. Est-ce que vous avez eu peur d'un retournement de fin de match ?

On était surtout extrêmement concentrés parce que le jeu des Irlandais est d'une grande fluidité. C'est une équipe qui est habituée à jouer ensemble depuis longtemps. Mais il y avait de la confiance. La confiance dans les finisseurs, ces joueurs qui ne sont plus des remplaçants et qui viennent finir le boulot des copains qui se sont bien donnés en première mi-temps. Même s'il nous a fallu un peu de temps pour vraiment faire la connexion entre ceux qui méritaient de se reposer et ceux qui entraient en jeu, les finisseurs ont été exemplaires de solidarité. C'est ce qui a fait la différence et le public au Stade de France l'a bien ressenti.

Le fait de jouer à la maison, ça aide aussi ?

Oui, totalement. C'est incroyable, on sent vraiment un public qui a envie de vibrer pour cette équipe, qui a envie de la suivre, et ça c'est quelque chose qui peut nous motiver, nous porter, et qui porte les joueurs parce que le XV de France, petit à petit, commence à incarner quelque chose pour les fans de rugby français. C'était un sommet de rugby européen samedi soir. Il en reste 3 dont deux déplacements, en Ecosse, au Pays de Galles, où on va être attendus et le dernier match face à l'Angleterre au Stade de France, mais aujourd'hui on essaie surtout de savourer avec les gars qui ont été au top.

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