Six nations 2024 : miraculé, le XV de France douche l'Ecosse et signe sa première victoire depuis l'élimination à la Coupe du monde

Longtemps en difficulté, les Bleus ont été délivrés samedi par un essai du jeune Louis Bielle-Biarrey à dix minutes de la sirène.
Article rédigé par Maÿlice Lavorel, franceinfo: sport - envoyée spéciale à Edimbourg
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La joie de l'ailier Louis Bielle-Biarrey, auteur du deuxième essai français, celui qui a remis le XV de France dans le bon sens lors du match du Tournoi des six nations en Ecosse, le 10 février 2024. (PAUL ELLIS / AFP)

Il y a encore du feu et de la folie dans ce XV de France. Après la claque reçue contre l'Irlande, les Bleus ont arraché une victoire presque inespérée face à l'Ecosse (20-16), samedi 10 février, lors de la deuxième journée du Tournoi des six nations, sur la pelouse de Murrayfield, à Edimbourg. Un succès incertain jusqu'au bout, que les Bleus doivent à la décision de l'arbitre de ne pas valider l'essai que les Ecossais croyaient avoir aplati au-delà de la sirène.

Alors qu'il venait de prendre l'avantage pour la première fois du match - et de l'entièreté du Tournoi - grâce un essai lumineux et salvateur de Louis Bielle-Biarrey, le XV de France a cru tout perdre, après avoir jeté ses dernières forces dans la bataille pour défendre son maigre avantage. Le pack écossais s'est en effet écroulé dans l'en-but tricolore dans les arrêts de jeu, qui se sont étirés. Après de longues minutes de consultation de la vidéo, l'arbitre Nic Berry a décidé de rester sur sa décision initiale, faute d'une preuve évidente que le ballon a bien été aplati.

L'éclair de Bielle-Biarrey

Les Bleus et leurs supporters ont tremblé et sont passés par toutes les émotions au terme de dix minutes de folie, qui ont transfiguré un match jusque-là insipide. Menés et malmenés pendant 70 minutes, les hommes de Fabien Galthié ont pris les devants grâce au génie de Louis Bielle-Biarrey. Le jeune ailier bordelais, laissé sur le banc pour des choix tactiques lors du match d'ouverture contre l'Irlande, a jailli dans la grisaille d'Edimbourg après un astucieux jeu au pied pour lui-même qui a éliminé quatre joueurs écossais. Une course folle terminée dans l'en-but qui a éteint Murrayfield et sauvé le match de son équipe.

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Journée 2 : le résumé d'Ecosse - France . (.)

Grâce à lui, le collectif tricolore a pu laisser éclater sa joie et son soulagement. Au micro de France Télévisions, l'ailier de Bordeaux-Bègles n'a pas hésité à parler de "victoire fondatrice" et a longuement célébré ce succès sous le clapping de ses supporters et plusieurs Marseillaises.

Toujours des défauts à gommer

Si cette victoire a autant emporté les joueurs, c'est parce que l'après-midi était très mal partie pour le XV de France. Empruntés offensivement et surtout dominés défensivement, à l'image d'une charnière Jalibert-Lucu de nouveau en difficulté, les Bleus ont longtemps subi face à une équipe écossaise joueuse et efficace. Comme face à l'Irlande, ils se sont tiré une balle dans le pied à cause de trop nombreuses erreurs et scories, notamment des réceptions manquées sur des ballons hauts et des incompréhensions dans les passes. Des fautes finalement sans conséquences, mais qui ont failli coûter cher. Comme face à l'Irlande, ils ont également joué en infériorité numérique, mais seulement dix minutes après le carton jaune récolté par Uini Atonio (38e). 

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Grégory Alldritt . (.)

Les Bleus sont passés tout proche d'une troisième défaite d'affilée, ce qui n'est encore jamais arrivé sous les ordres de Fabien Galthié. Ce dernier est apparu soulagé et confiant face caméra. "Vous allez voir, on va revenir très fort", a-t-il promis. Une chose est sûre, son XV de France a relevé la tête et a symboliquement décroché sa première victoire depuis la déchirante élimination en quarts de finale de la Coupe du monde.

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