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Jacques Brunel : "La victoire donne de l'allant, de l'enthousiasme"

Après l'annonce de la composition inchangée face à l'Écosse, Jacques Brunel s'est livré à la traditionnelle conférence de presse. L'occasion pour lui de définir les contours du défi qui se présente à l'équipe de France face à l'Irlande. Selon le sélectionneur, la victoire est mère de confiance et il serait temps d'enchaîner les succès.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (STEPHANE ALLAMAN / STEPHANE ALLAMAN)

Quand on reconduit son XV d'un match à l'autre pour la première fois depuis un an et demi, soit depuis son intronisation à la tête du XV de France, c'est qu'on commence à avoir quelques certitudes ou que l'on souhaite revoir des éléments dans un autre contexte. Face à l'Irlande, à l'Aviva Stadium, et après le succès contre l'Écosse il y a dix jours, l'équipe de France va être servie. 

L'Irlande, une "nation forte"

"Elle est toujours la deuxième nation mondiale. Elle a battu la Nouvelle-Zélande en novembre, elle sortait d’un Grand Chelem et d’une année exceptionnelle. L’Angleterre est passée par là, tout d’un coup on se pose des questions", relativise Brunel à propos de son adversaire de dimanche. L’Irlande reste une nation forte parce qu’elle a des certitudes. Elle n’a pas perdu cette force-là parce qu’elle a été en échec face à l’Angleterre."

Justement, face à cette Irlande-là, l'ancien entraîneur de Perpignan, entre autres, s'attend à un immense défi sur l'intensité, sur la longueurs des actions. "On retrouve les mêmes caractéristiques, assure-t-il. Conserver le ballon, imposer des longues séquences à l’adversaire... Il faut s’attendre à ça, on se prépare pour ça. Je ne vois pas pourquoi elle changerait son fusil d’épaule." Battu par l'Angleterre (20-32) puis victorieux en Écosse (13-22) et enfin chahuté pendant 40 minutes par l'Italie (16-26), ce XV du Trèfle ne rayonne en tout cas pas autant qu'il y a un an dans le Tournoi.

Dupont doit "trouver un équilibre"

Durant sa conférence de presse, Jacques Brunel a aussi été questionné sur ses hommes. Au premier rang desquels, la charnière Antoine Dupont-Romain Ntamack. Le premier cité "franchit les paliers, progresse" selon le sélectionneur. Reste néanmoins un aspect de son jeu à faire évoluer. "Un demi de mêlée doit être gestionnaire, dépositaire du jeu et notamment de la vitesse de l’équipe, rappelle Brunel. Il a une autre caractéristique, celle de défier l’adversaire. C’est un atout non négligeable mais il doit trouver un équilibre". Plus globalement, le sélectionneur tricolore attend que son paquet d'avant soit aussi souverain que contre l'Écosse pour mettre sa charnière "dans les meilleures dispositions" et pour qu'elle puisse montrer autant de "sérénité" que contre le XV du Chardon.

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Trouver la confiance

Après son succès contre l'Écosse, l'équipe de France va chercher à enchaîner, pour emmagasiner de la confiance. "Toutes les équipes trouvent de la confiance à travers des résultats positifs", insiste Brunel. La victoire donne de l’allant, de l’enthousiasme, donne envie de continuer, de s’entraîner, tout est plus facile."

"On sort d’une prestation décevante contre l’Angleterre, on a été mitigé contre le pays de Galles qui, aujourd’hui, domine le Tournoi. C’est la constance, la confiance que l’on doit trouver quel que soit l’adversaire. A nous de conforter la confiance acquise contre l’Écosse", conclut le sélectionneur. La dernière fois que l'équipe de France a enchaîné deux victoires, c'était il y a un an, face à l'Italie puis l'Angleterre.

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