Rugby : la France bat l'Angleterre 26-24 en ouverture du Tournoi des six nations

Le choc avait des allures de test pour les Bleus, après une année 2013 très décevante. L'équipe de France est finalement parvenue à battre l'Angleterre 26-24, samedi 1er février, lors du match d'ouverture du Tournoi des six nations au Stade de France à Saint-Denis.

Il n'aura fallu que trente secondes pour que la France ouvre le score avec un premier essai, signé Yoann Huget sur une ouverture rasante lumineuse de Jules Plisson, sélectionné pour la première fois.

Entame de rêve pour les Bleus pendant trente minutes. Premier bémol avec un essai marqué par l'Anglais Mike Brown, ce qui n'empêche pas les Français de mener 16-8 à la pause au Stade de France.

Une deuxième mi-temps plus laborieuse

En deuxième période, la France semble ne pas tenir la distance. Les Anglais reprennent l'avantage, jusqu'à mener 19-24 à six minutes de la fin du match. Les Français, émoussés, sont dans les cordes. 

Mais c'était sans compter l'incroyable Gaël Fickou. A peine entré en jeu, le centre du Stade Toulousain marque un essai tout en vitesse. Les Français repassent devant grâce à une transformation de Maxime Machenaud et remportent in extremis leur premier match du Tournoi. "Il faut se souvenir de la victoire, du sourire des joueurs dans le vestiaire. Pour la confiance et 2014 c'est très, très important", se félicite Philippe Saint-André, le sélectionneur, qui ne nie pas le trou d'air de son équipe en seconde période.

Les Bleus tournent la page de l'année 2013

Le match avait des allures de défi pour les Bleus, après une année noire en 2013, marquée par huit défaites, pour un nul et seulement deux victoires. "Il faut rentrer dans les résultats, dans la performance", réclamait le sélectionneur Philippe Saint-André avant l'encontre.

Le pari est réussi à la vue du score final, même si la victoire a été arrachée dans les toutes dernières minutes. 2014 sera "l'année de l'efficacité", promettait Philippe Saint-André. Reste à transformer l'essai pour les prochaines rencontres. Et éviter ainsi de finir, comme l'année passée, bon dernier du Tournoi.