Décès du rugbyman Louis Fajfrowski: le parquet conclut à une mort accidentelle à la suite d'un plaquage
Trois mois pour en savoir plus. Trois mois pour tout savoir, tout comprendre. L'enquête autour du décès du trois-quart aile d'Aurillac, Louis Fajfrowski, est arrivée à son terme. La conclusion du parquet est simple et claire: le décès du joueur est une conséquence du plaquage subi au thorax durant la rencontre. Ce choc a entraîné une "fibrillation létale", c'est-à-dire que le coeur s'est arrêté et les secours n'ont jamais pu le relancer. Il a subi "un traumatisme thoracique précordial, responsable d'une commotion cardiaque létale sur un coeur pathologique", a expliqué à l'AFP le procureur d'Aurillac, Olivier Clémençon.
L'autopsie pratiquée sur le corps du joueur qui était âgé de 21 ans n'a révélé aucune autre cause à cette mort tragique. A la suite de cette mort, de nombreux débats avaient agité le monde du rugby, un sport de plus en plus exigeant physiquement. La Fédération française de rugby a ainsi décidé de modifier la formation des jeunes joueurs, pour privilégier le "toucher" plutôt que le plaquage, jusqu'à la catégorie des moins de 12 ans.
Avec ce dossier désormais refermé sur le plan de l'enquête, il reste une question posée: le rugby est-il devenu dangereux ? Car avec des préparations physiques de plus en plus poussées, les corps sont soumis à des contraintes de plus en plus extrêmes (à lire notre long format "Rugbyman, le physique de l'emploi"). C'est ce qui s'est passé pour Louis Fajfrowski: un joueur lancé à pleine vitesse arrêté d'un coup par le plaquage adverse. Le coeur n'a pas tenu le choc.
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