XV de France-Domingo: "On a grandi"
N'avez-vous aucune crainte à revenir à la compétition face aux redoutables Springboks?
Thomas Domingo: "Non parce qu'au final, je n'ai coupé quasiment qu'une semaine. Au bout d'une petite dizaine de jours, j'avais repris la course. J'ai repris le terrain et le contact la semaine dernière. Je n'ai plus de gêne. Ce n'était pas de la chirurgie où il y a immobilisation (il a subi une arthroscopie, ndlr), du coup on ne perd pas énormément, musculairement parlant. Là, c'est juste la cicatrisation qui dure une semaine. Je n'avais plus mal le soir même. Le plus frustrant, c'est que c'est tombé au mauvais moment, ça fait rater les All Blacks, le début de la tournée. J'ai tout fait pour revenir, je savais que je pouvais revenir vers la fin novembre".
Dans quel état d'esprit avez-vous trouvé vos partenaires?
TD: "Il y a de la satisfaction sur certaines choses, il y a beaucoup d'envie de travail et d'aller de l'avant pour progresser. Il y a beaucoup de discussions pour améliorer notre style de jeu. J'ai trouvé les gars plutôt bien, avec encore beaucoup de faim. Je pense qu'on a grandi. Même si ce n'est pas parfait, il y a beaucoup de choses qui sont beaucoup mieux".
Vous allez affronter l'Afrique du Sud qui a écrasé pratiquement toutes les équipes sur son passage cette saison...
TD: "Ce n'est pas une des meilleures nations pour rien. On a vu leur niveau d'engagement, l'intensité de leurs contacts. Il ne va pas falloir s'échapper ou rater des plaquages, un peu comme contre les All Blacks. Physiquement, je pense qu'ils sont plus massifs que les All Blacks, plus grands au niveau de la touche. Ils insistent sur le physique pour épuiser leur adversaire et être performants. Mais ils ont aussi d'autres qualités. Ils ont fait évoluer leur jeu, c'est un peu plus fougueux. Ils ont des joueurs avec plus de palette technique. Un peu comme les All Blacks, ils peuvent sortir n'importe quoi à n'importe quel moment. Il faudra être très vigilant et bien se concentrer sur notre défense".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.