Dunedin, l'antre des All Blacks
Si Wellington est la capitale, si Auckland reste la plus grande ville néo-zélandaise, si Christchurch demeure une référence dans l'histoire rugbystique du pays au long nuage blanc, Dunedin conserve un capital sympathie très élevé grâce à ses stades. Le Otago Stadium, inauguré l'an dernier et construit pour cette Coupe du monde, et surtout le Carisbrook, édifié en 1870, qui revêtait un charme certain malgré sa désuétude. Surnommé "The House of pain" (la maison de la douleur), l'ancienne enceinte des Highlanders effrayait tous les rivaux qui s'y présentaient, les autres provinces néo-zélandaises comme les pays sudistes ou européens. Le XV de France a dû attendre 2009 pour s'y imposer contre des Blacks privés de nombreux joueurs dont Carter et McCaw.
L'ultime match international a s'y être déroulé a vu les Gallois prendre une raclée (42-9) le 19 juin 2010. Même s'il n'a pas été détruit il reçoit encore des matches de cricket, de football ou des concerts), le Carisbrook a été supplanté par la nouvelle petite merveille de stade couvert qu'est l'Otago Stadium, écrin de verre magnifique et totalement adapté au rude climat du sud de l'île du sud. De nombreux matches de poules s'y sont déroulés en septembre dont le décisif Irlande/Italie et le très serré Angleterre/Argentine à la suite duquel Mike Tindall a dérapé. D'une capacité de 30 000 places (contre 29 000 au Carisbrook), l'Otago Stadium est amené à accueillir de nombreux matches des Blacks dans les années futures. D'autant qu'en l'absence de l'AMI Stadium de Christchurch, il est le plus grand stade du "Southland".
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