Coupe du monde de rugby 2022 : un seul changement chez les Bleues pour affronter les Néo-Zélandaises en demi-finale

"C'est une composition qui s'adapte à l'adversaire". Thomas Darracq, le sélectionneur de l'équipe de France, sait que son groupe fait face à un défi majeur, en demi-finale de la Coupe du monde. Face aux Bleues, samedi (7h30), les Néo-Zélandaises, à domicile, qui défendent leur couronne mondiale et qui sont la formation la plus titrée (cinq fois championne du monde en huit éditions). Au moment de dévoiler la composition de son collectif, mercredi 2 novembre, le technicien tricolore a donc expliqué ses choix de reconduire un groupe pratiquement inchangé par rapport à celui qui a vaincu l'Italie (39-3) en quarts de finale.

Seule la 3e ligne centre Romane Ménager retrouve sa place, aux dépens de Marjorie Mayans, reléguée sur le banc. Ce retour en n°8 contraint Charlotte Escudero à repasser en 3e ligne aile, par rapport à la victoire contre les Transalpines. "Romane [Ménager] avait été sortie malgré de grosses performances, à la suite de la commotion qu'elle avait subie contre l'Angleterre. On a pris beaucoup de précautions avec elle", a justifié Thomas Darracq en conférence de presse, parlant aussi de sa volonté de "densifier" son pack pour répondre au défi "de 80 minutes, à l'image de ce qu'on a vécu contre l'Angleterre. Il va falloir être très fort devant." Pour le reste, aucun changement dans le XV de départ.

La pour la !

Nos 23 Bleues qui joueront samedi matin à l'Eden Park d'Auckland contre les @BlackFerns pour une place en finale de la Coupe du Monde #RWC2021

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— France Rugby (@FranceRugby) November 2, 2022

Sur le banc, seule Célia Domain s'intègre dans la rotation par rapport au dernier match, aux dépens de Laure Touyé, au poste de pilier. Emeline Gros sort, elle, du groupe, pour laisser sa place à Marjorie Mayans.

"On joue une demi-finale de Coupe du monde, en Nouvelle-Zélande, à l'Eden Park, on se doute que les Néo-Zélandaises seront à un très haut niveau. Il faudra qu'on maintienne, comme contre l'Italie, cette intensité défensive pendant 80 minutes pour répondre à cette vitesse de jeu, cette capacité à gagner les duels", a résumé le sélectionneur. Tout un programme.