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Coupe du monde de rugby 2022 : les Bleues viennent à bout de l’Italie et filent en demi-finales

Les joueuses de Thomas Darracq ont fini par faire sauter le verrou italien pour décrocher leur billet pour les demi-finales du Mondial, ce samedi.

Article rédigé par Justine Saint-Sevin, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'ailière tricolore Joanna Grisez file à l'essai contre l'Italie, le 29 octobre 2022. (MICHAEL BRADLEY / AFP)

Les Bleues se sont enfin lâchées, comme leur sélectionneur l'espérait. Certes, il aura fallu attendre l'heure de jeu avant de retrouver le XV de France, mais le voilà dans le dernier carré de la Coupe du monde grâce à sa large victoire (39-3) contre l’Italie, samedi 29 octobre.

La rencontre est longtemps restée aussi crispante que cet essai manqué (47e) par Charlotte Escudero : en sortie de mêlée, la troisième ligne centre laissait échapper le ballon dans l’en but après avoir fait le plus difficile. Une approximation parmi tant d’autres (en avants, fautes au sol, touches perdues) qui ont longtemps empêché les Bleues de valider leur domination (60% de possession et d'occupation en première période). Au total, deux essais ont été annulés après arbitrage vidéo.

Pourtant, les Bleues étaient parfaitement entrées dans leur match. Tandis que les Italiennes montraient des signes de fébrilité, loupant leur engagement ou laissant échapper un ballon tout juste récupéré, les Tricolores faisaient le choix d'exploiter le moindre ballon de récupération à la main pour les maintenir sous pression. Dès la 3e minute, l'arrière Emilie Boulard perçait la défense transalpine d'une feinte de passe et d'un crochet malin, avant de servir son ailière Joanna Grisez, qui fonçait inscrire le premier essai de la rencontre (7-0, 3e).

Les Bleues finissent fort

"Encore une fois, on démarre très bien, on marque sur une de nos premières occasions. Derrière, on a des occasions, mais il y a des approximations, des détails qui nous coûtent. On va un peu trop vite, et on ne concrétise pas", résumait le patron des Bleues Thomas Darracq à la pause. Si la machine offensive s'est grippée, les coéquipières de Gaëlle Hermet ont progressivement usé les corps en s'appuyant sur une mêlée conquérante et quelques mauls bien orchestrés. Ce sont d'ailleurs les avants sur la mêlée qui lançaient la révolte et le festival offensif tricolore (quatre essais en 20 min) en récoltant un essai de pénalité (61e). 

Le résultat d'un travail de sape physique et mental auquel a pleinement participé la défense tricolore, la meilleure du tournoi jusqu'ici. Les occasions italiennes se sont résumées à cette rare pénalité concédée par les Bleues dans leur camp et validée par Michela Sillari face aux poteaux (7-3, 39e) et à ce jeu au pied dans le dos bien couvert par Maëlle Filopon (15e).

Emmenées par Joanna Grisez, auteure d'un triplé (3e, 68e, 70e), et Caroline Drouin impeccable au pied et dans l'animation, portées par la fraîcheur de son banc, les Tricolores ont finalement décroché une sixième participation consécutive aux demi-finales d'un Mondial. Elles y affronteront le pays hôte néo-zélandais, qui a étrillé le pays de Galles (55-3).

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