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Carter, le 10 sur 10

Durant les six semaines de la Coupe du monde, nous vous faisons découvrir pourquoi les Néo-Zélandais sont considérés, depuis trente ans, comme les meilleurs du monde. Joueurs, stades, culture, voici tout ce qui a fabriqué la légende des All Blacks à travers le temps, et Daniel Carter en fait partie.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Dan Carter sous le maillot des Blacks

Considéré par bon nombre d’observateurs comme le meilleur demi d’ouverture du monde de l’histoire, Daniel Carter portait sur ses larges épaules un lourd poids, celui de l’espoir de tout un peuple lors de cette Coupe du monde.Avant qu'il ne se blesse.

Bourreau de travail, il doit sa réussite à sa pugnacité. Carter s’est construit seul, et patiemment son talent. Il n’avait d’ailleurs jamais été sélectionné chez les moins de 19 ans. Il n’a véritablement éclos qu’à partir de 21 ans, et encore, car à l’époque, il évoluait au poste de trois-quarts centre. Ce n’est que trois ans plus tard, en 2004, que Daniel William Carter a été repositionné en N.10 avec son club des Crusaders (de 2003 à 2008). Disposant d’une science du jeu comparable à celle d'Andrew Merthens, et d’un physique hors norme, il a rapidement convaincu à l’ouverture chez les All Blacks en 2005.

Après avoir porté pendant six ans les couleurs rouges et noires des Crusaders, le natif de Leeston se laisse tenter par une expérience européenne. Et un peu à la surprise générale, il choisit l’USAP, pour un contrat d’un an et un modique chèque de 700 000 euros. Mais Perpignan ne profitera pas longtemps de la star néo-zélandaise qui après avoir disputé cinq matches sous les couleurs catalanes, se blesse fin janvier en match de championnat face au Stade Français. Victime d’une rupture partielle du tendon d’Achille, Carter sera out pour le reste de la saison, mais participera à la fête du sacre de l’USAP. Son contrat terminé avec le club français, il retrouve son pays natal, et son club de cœur, les Crusaders.

Depuis près de dix ans, le joueur s’est construit un sacré palmarès, et fait l’unanimité dans le monde de l’ovalie. Ce n’est pas pour rien que le Néo-zélandais est le meilleur réalisateur de l'histoire du rugby (1250 points en tests-matches) devant Wilkinson (1235). Technique, physique avec un gabarit de centre, plutôt beau garçon ce qui constitue un réel avantage en matière de marketing, et accessoirement très accessible (en dehors des terrains), Carter est un peu le gendre parfait. Rares sont donc ses défauts, hormis peut-être le fait de n’avoir jamais remporté de Coupe du monde…

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