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1987: l'Eden Park porte bien son nom

Il y a 24 ans, les All Blacks remportaient la première Coupe du monde de l'histoire en battant la France 29-9 à Auckland. Ce triomphe récompensait ce qui est encore considéré aujourd'hui comme la meilleure équipe néo-zélandaise de tous les temps, de Sean Fitzpatrick à John Gallagher e passant par Grant Fox, Michael Jones, John Kirwan ou les frères Whetton.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Soutenu par John Kirwan, le All Black Michael Jones marque le premier essai face à la France lors de la finale du Mondial 1987

Lors de ce Mondial aux antipodes, la Nouvelle-Zélande avait d'abord écrasé tous ses rivaux dans la poule C (larges victoires contre l'Italie 70-6, les Fidji 74-13 et l'Argentine 46-15). Contre la Squadra Azzura, l'ailier John Kirwan a même marqué un essai de 100 m en slalomant à travers la défense adverse comme une anguille dans un cours d'eau. En quarts de finale, les Blacks mataient l'Ecosse (30-3) avant de pulvériser le pays de Galles (49-6) dans une demi-finale à sens unique où les Diables Rouges avaient évolué longtemps à 14.

En l'absence de l'Afrique du Sud –l'autre meilleure équipe du monde à l'époque- pour cause d'Apartheid, les Néo-Zélandais se présentaient comme les grands favoris au moment de retrouver l'équipe de France en finale le 20 juin, dernier jour du printemps. Sous un beau soleil austral, les All Blacks ne manquaient pas leur rendez-vous avec l'histoire: trois essais signés Michael Jones (le meilleure flanker du monde), John Kirwan et David "cap'tain" Kirk, plus la botte précieuse de Grant Fox, le métronome demi d'ouverture (17 points), permettaient aux locaux de terrasser des coqs émoussés par la splendide demi-finale contre l'Australie.

Un essai de Pierre Berbizier en fin de match (plus 5 points de Didier Camberabero) sauvaient l'honneur des Bleus qui n'avaient jamais pu espérer malgré leur vaillance. Le public néo-zélandais pouvait célébrer ses favoris et porter David Kirk en triomphe après que celui-ci ait reçu le trophée William-Webb-Ellis des mains d'Albert Ferrasse, le regretté président de l'IRB. Il était écrit que le titre ne pouvait échapper à ceux qui ont le plus contribué au développement du rugby dans le monde.

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