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Coupe d'Europe de rugby : le carnet de notes des clubs français

Les choses se décantent : Clermont et Toulouse sont les dernières chances d'avoir un club français en quarts de finale.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'ailier fidjien du Stade Toulousain Timoci Matanavou inscrit le premier essai face aux Irlandais du Connacht, en H Cup, le 14 janvier 2012. (PASCAL PAVANI / AFP)

Les choses se décantent : Clermont et Toulouse sont les dernières chances d'avoir un club français en quarts de finale. Et les autres n'ont pas été ridicules.

Mention très bien :  Clermont
En s'assurant le point de bonus dès la 25e minute, les Clermontois se sont assurés une après-midi tranquille. Sept essais à zéro à la mi-temps, autant dire que le suspense n'a pas duré longtemps en terre italienne. Les Auvergnats ont marqué plus d'un point par minute avant la pause (47-0) et ont légèrement "faibli" pour conclure à 82-0, un score qui n'est pas un record en Coupe d'Europe, mais pas loin (Toulouse avait laminé les Gallois d'Ebbw Vale 108-16 en 1998). Les Clermontois ne doivent pas se louper dans leur dernier match, face à l'Ulster, qui constituera un véritable 8e de finale. Si les Jaunards l'emportent, ils finiront à coup sûr premiers de leur poule, et iront en quarts.

Mention bien : Toulouse
Avec son armada de stars, sur le terrain comme sur le banc, le Stade Toulousain a fait le métier face aux Irlandais du Connacht. Une entame de match très hésitante a fait un temps craindre le pire, puis les Stadistes ont enclenché la vitesse supérieure en trouvant plusieurs fois la faille dans la défense irlandaise. Au final, la victoire 24-3 traduit bien l'emprise des Toulousains sur ce match. Reste que la qualification pour les quarts de finale passera par une victoire à Gloucester.

Mention bien : Montpellier
La campagne des hommes de Fabien Galthié pour leur première Coupe d'Europe aura été plus qu'honorable. Déjà éliminés, les Montpelliérains ont emporté leur première victoire, en disposant de Bath 24-22. Un succès qui conclut une campagne méritoire, avec des défaites de peu en terre hostile et des morceaux de bravoures face à des équipes supérieures (le match nul face au Leinster).

Mention assez bien : Biarritz
Le BO aurait pu se qualifier pour les quarts en battant les Saracens de Londres sur leur terrain. La marche était un peu haute pour une équipe toujours convalescente, qui commence son redressement dans le championnat de France. Face à une équipe plus en confiance, le Biarritz Olympique a cru crânement en sa chance, notamment par Yachvili, son meilleur joueur, auteur d'un essai plein de ruse sur une mêlée mal négociée par les Anglais. Mais cela n'a pas suffit, et la défaite condamne quasiment les Biarrots (20-16).

Mention passable : le Racing Metro et Castres

Le joueur du Racing Lionel Nallet à la lutte avec David Denton, joueur d'Edimbourg, lors du match de Coupe d'Europe, à Colombes, le 13 janvier 2012. (ALEXANDER KLEIN / AFP)


Déjà éliminés (ou presque), les deux équipes ont surtout tâché de faire bonne figure en n'encaissant pas une valise. Le Racing a concédé une courte défaite face à Edimbourg, les Ecossais qui avaient réalisé un match de folie à l'aller (48-47). Mais c'est encore une défaite à domicile, et surtout encore 27 points encaissés qui font du Racing l'avant-dernière défense de la Coupe d'Europe. Les Castrais ont résisté le plus longtemps possible face au rouleau compresseur irlandais, en vain (26-10).

Dimanche 15 janvier à 16 heures, Saracens-Biarritz

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