Cet article date de plus d'onze ans.

Toulon a soif de titres

Le RCT doit réapprendre à gagner. Après trois finales perdues en 2010 et 2012 (Challenge européen) et en 2013 (Top 14), le club varois entend mettre fin à plus de vingt ans de disette dans les trois semaines qui viennent. Histoire de vraiment renouer avec un glorieux passé.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

C’est indéniable. Avec trois titres de champion de France (1931, 1987, 1992), le Rugby Club Toulonnais fait partie de la grande histoire du rugby français. Pourtant, l’absence de trophées remportés depuis 21 ans pèse sur les épaules des supporters qui se languissent de voir les Rouge et Noir brandir la H Cup et (ou) le Bouclier de Brennus.

Ce mois de mai pourrait enfin combler leurs attentes même si le calendrier proposé, et le poids de l’histoire récente, donnent un léger avantage à Clermont, le rival de samedi à l’Aviva Stadium de Dublin (18h, France 2). Ayant bêtement laissé échapper la première place de la saison régulière, le Ercété a le désavantage d’être placé dans le tableau du Stade Toulousain en championnat. Une demi-finale qui interviendra seulement six jours après la finale de samedi, ce qui ne facilitera pas la récupération. En cas de succès, les hommes de Bernard Laporte affronteraient le 1er juin au Stade de France soit Clermont, soit Castres, les Auvergnats étant clairement favoris.

L'OM du rugby

Les Toulonnais ont donc tout intérêt à se lâcher samedi à Dublin afin de récolter le blé semé toute l’année : leader quasiment toute la saison, le RCT vivrait très mal une saison blanche. Avec sa pléiade de stars, françaises (Michalak, Palisson, Bastareaud) ou étrangères (Wilkinson, Giteau, Botha, Sheridan, Van Niekerk, Fernandez Lobbe…), le club provençal se doit de rapporter un titre pour valider la politique de Mourad Boudjellal.

Le truculent président ne supporterait pas que son club fétiche ait une étiquette de loser, lui qui a connu les triomphes des Gallion, Champ et autres Delaigue à la jonction des années 80 et 90. S’il rêve surtout du Brennus qui l’a fait vibrer lorsqu’il était un jeune supporter rouge et noir, Mourad Boudjellal se réjouirait clairement d’un titre de champion d’Europe qui ferait de son Ercété chéri l’égal de l’OM en football. D’ailleurs, ne dit-on pas que Toulon est le Marseille du rugby ?

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.