Racing-Clermont sans filet
Le Racing-Métro et Clermont se sont tellement affrontés ces dernières années qu’ils se connaissent par cœur. Il n’y a donc aucune surprise à attendre : le meilleur du moment l’emportera. « On va avoir des indications sur le niveau dès le premier match », a ainsi confié Aurélien Rougerie, le capitaine auvergnat. « Le Racing-Métro est une très bonne équipe, avec des joueurs confirmés, d’autant plus cette année avec le recrutement qu’ils ont opéré à l’intersaison. A nous de faire ce qu’il faut pour essayer de vaincre cette équipe. On verra bien ».
Une poule compliquée
Même topo pour le trois-quarts centre francilien Henri Chavancy qui redoute la double confrontation avec les Jaunards: « Non seulement c’est dur d’aller gagner chez un club français en Coupe d’Europe, mais en plus il s’agit de Clermont », a-t-il expliqué. « On s’attend à deux rencontres très difficiles. Maintenant, on a aussi les Harlequins et les Scarlets qui vont être deux adversaires très compliqués à battre », relativise le Racingman qui espère voir son club briller sur le continent.
« C’est une compétition pour laquelle on a des ambitions cette année. Ca fait quatre ans qu’on la joue et qu’on n’arrive pas à passer le cap des quarts de finales. On va essayer de progresser malgré la poule très homogène et très compliquée qu’on aura ». Malgré une expérience plus importante (et notamment une finale perdue d’un petit point contre Toulon au printemps dernier), Aurélien Rougerie fait également preuve de prudence à l’heure d’entamer les joutes européennes.
Un trophée prestigieux
« On a évidemment des ambitions mais il ne faut pas se tromper sur l’objectif. On va déjà essayer de sortir de cette poule qui est très compliquée. Ca m’étonnerait qu’une place de meilleur second soit envisageable dans cette poule. Il faut vraiment finir premier », affirme l’ailier international, motivé comme un jeunot. « J’espère être à mon top pour le début de cette compétition malgré le retard que j’ai pris sur le plan physique en début de saison ».
« On a des supporters superbes qui se déplacent dans toute l’Europe », poursuit Rougerie. « On sait les sacrifices qu’ils font dans un contexte économique pas facile. On est ravi qu’ils nous suivent ».
« Le Bouclier de Brennus garde une saveur particulière pour un joueur français, parce qu’on rêve de le brandir depuis tout jeune », conclut Chavancy. « Mais la Coupe d’Europe est un trophée très prestigieux. Un club comme le Racing a l’ambition de le soulever un jour ».
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