Champions Cup : le Racing 92 domine le Stade Français dans un match fermé en huitièmes de finale aller
Les joueurs de Laurent Travers se sont imposés (9-22) dans l’antre du Stade Français lors des huitièmes de finale aller de Champions Cup.
L’orgie de jeu et d’essais offerte par les deux équipes le week-end dernier semble bien loin. Mais le résultat reste le même : à la fin le Racing 92 l’emporte. Samedi 9 avril, les joueurs de Laurent Travers ont décroché un précieux succès sur le terrain du Stade Français en huitièmes de finale aller de Champions Cup (9-22). Du fait de la nouvelle formule, qui qualifie le vainqueur au score cumulé des deux matchs, les Parisiens devront s’imposer avec plus de treize points d’écart pour espérer décrocher leur ticket pour les quarts le week-end prochain.
Les supporters ont bien fait de sortir tambours et fumigènes pour accueillir l’arrivée des bus de leurs équipes avant le match car il n’y a pas eu de quoi s’emballer sur le terrain par la suite. Parisiens et Franciliens sont restés coincés dans un derby fermé, haché par les fautes de main, les pénalités et un festival de coups de pied. Personne ne voulant vraiment prendre l’initiative et le risque de se découvrir.
Un duel de buteurs
Il a fallu patienter jusqu’au quart d’heure de jeu pour voir le demi de mêlée et buteur du Racing 92 Nolann Le Garrec passer les premiers points de cette rencontre (15e, 3-0), quand le Stade Français ouvrait son compteur à la 38e minute par la botte de son ouvreur Joris Segonds. La première période, qui s’est achevée sur un petit 12-6, résultat de ce duel de buteur, n’était pas cher payé pour des Parisiens globalement privés de ballons et cantonnés dans leur camp.
Après 24 minutes sans le moindre point au retour des vestiaires, c’est finalement le trois quarts centre international Gaël Fickou, ancien Parisien, qui est venu valider le travail de sape de ses avants en marquant l’unique essai du match (64e, 19-6). Tandis que Silatolu Latu préférait réduire à néant le travail des siens en percutant illicitement Baptiste Chouzenoux en l’air. Bilan, un carton rouge, le deuxième de la saison pour le talonneur, qui a aussi écopé de six cartons jaunes cette année.
Une nouvelle approximation de passe et un bon "contest" de Gaël Fickou ont finalement eu raison des dernières étincelles parisiennes. Les Soldats roses, pour qui les phases finales de Top 14 sont d’ores et déjà hors de portée, n’auront qu’une petite semaine pour se reprendre avant le match retour. Et potentiellement prolonger leur saison.
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