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Ruffier ouvre une brèche

L'argumentaire bien huilé des "cadres" de l'équipe de France vient de subir une première fêlure après les déclarations de Stéphane Ruffier. Arrivé en cours de Mondial, le gardien niçois a reconnu que certains Bleus, "au fond d'eux", n'étaient pas d'accord pour boycotter l'entraînement.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le gardien monégasque (BORIS HORVAT / AFP)

Et si les Gourcuff, Sagna et Lloris donnaient enfin leur version ? Depuis la fausse mise au point d'Evra, Abidal et Henry, toutes les questions autour du fiasco interne de l'équipe de France sont restées sans réponse. Réelle unité dans le vestiaire ou pression de certains pour respecter une position commune à sept joueurs, le débat est encore ouvert. Invité par Canal + lundi, Stéphane Ruffier a commencé à contredire les propos des leaders de la fronde. "Sûrement, il y a des joueurs qui n'ont pas voulu faire ça. Je pense que les gens le savent. Il y a des joueurs qui, au fond d'eux, n'avaient pas la même décision", a déclaré le portier suppléant de Carrasso. Nous sommes encore dans le non-dit mais la vérité se rapproche pas à pas. 

Arrivé sur le tard, Ruffier explique entre les lignes qu'il n'était pas d'accord avec cette décision "unanime" mais que sa position ne lui a pas permis d'exprimer sa volonté de s'entraîner. "J'ai suivi le groupe parce que je venais d'arriver et, pour moi, ce n'était pas évident de pouvoir faire quelque chose à côté. On ne se détache pas d'un groupe", a-t-il souligné. Quand le groupe éclate comme ce fût le cas entre le match du Mexique et celui de l'Afrique du Sud, il ne sert plus à rien de le protéger. Courage les Bleus, parlez !

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