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Qualifications Mondial 2018 - Payet: "Je suis encore là pour l'instant"

Le milieu offensif Dimitri Payet (30 ans), de retour en équipe de France pour les deux derniers matches de qualifications au Mondial-2018, a assuré mardi qu'il était "encore là pour l'instant" tout en se félicitant de l'émergence de Kylian Mbappé et Thomas Lemar.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Comment vous sentez-vous?

Dimitri Payet : "Plus je joue et mieux c'est. J'enchaîne les matches pour pouvoir retrouver ce rythme que j'avais perdu. Ce n'est jamais évident de se blesser pendant ou juste après la préparation, on perd rapidement quand on ne joue pas. J'ai enchaîné pas mal de matches qui m'ont remis dans de bain et je me sens de mieux en mieux".

L'émergence de Mbappé et Lemar vous a-t-elle fait douter de votre sélection?

D.P : "Non, mon objectif personnel est de faire partie de cette équipe, de se qualifier et d'aller à la Coupe du monde. Je le sais, il y a de la concurrence, et bien évidemment qu'après cette Coupe du monde, avec l'émergence de ces jeunes talents, ce sera plus compliqué pour les joueurs de mon âge".

Comment avez-vous vécu l'éclosion de Lemar et Mbappé?

D.P : "Très bien. Déjà, c'est deux joueurs avec qui je passe beaucoup de temps à l'extérieur du terrain, on est vraiment proches, ça me fait encore plus plaisir de les voir réussir. Il y a une génération en train d'éclore; moi, je suis encore là pour l'instant. A chaque liste il y a des déçus, ça veut dire qu'il y a du monde, il faut faire ce qu'il faut pour répondre aux attentes du sélectionneur".

"Kylian Mbappé a la tête sur les épaules"

Etes-vous bluffé par l'adaptation de Mbappé?

D.P :  "Surpris, oui... Kylian a eu un transfert très médiatisé, il a su gérer ça à la perfection. Je m'étais posé la question: avec ce transfert, ce prix, le PSG, tout ce qui se disait, comment allait-il gérer tout ça? Il a très bien géré, il a la tête sur les épaules, il est très bien entouré. On a vu qu'il s'adaptait très vite. Je ne suis pas surpris qu'il devienne rapidement un élément indispensable à cette équipe".

Est-ce que le 0-0 contre le Luxembourg pèse sur le stage, ou le dramatise?

D.P : "Dramatise, non, mais il pèse un peu: c'est sûr que si on avait gagné, on aurait trois ou quatre points d'avance sur la Suède, et il y aurait donc eu moins de spéculations contre la Bulgarie. Mais ce n'est peut-être pas plus mal d'avoir cette petite pression, de se dire qu'il faut gagner ces deux matches pour se qualifier".

Olivier Giroud peut-il être remplaçant en club et titulaire en sélection?

D.P : "Il y avait l'exemple de "Raph" (Varane), qui à ses débuts au Real Madrid n'avait pas beaucoup de temps de jeu et était titulaire avec nous. Les grands joueurs comme ça, même avec peu de temps de jeu, ils arrivent à progresser au haut niveau. "Oliv" est aussi efficace en sélection, je ne vois pas pourquoi on ne lui ferait pas confiance. C'est une situation, je ne dirais pas dont il a l'habitude, mais il arrive à être performant et décisif en club comme en sélection".

La Bulgarie est friable à l'extérieur mais gagne tous ses matches à domicile...

D.P :  "Ce sont des équipes qu'on croise aussi en championnat, qui réussissent très bien à domicile. C'est une équipe qui met beaucoup d'impact physique, qui se sert de son environnement pour se surpasser et sortir des matches contre des équipes qu'on sait fortes dans notre groupe. On ne pourra pas dire qu'on n'est pas prévenus à ce sujet".

Propos recueillis en conférence de presse.

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