Prandelli: "A visage découvert"
Q: Quelle stratégie allez-vous déployer contre l'Espagne?
R: "La force de l'Espagne ce n'est pas seulement la possession de balle, mais la conquête du ballon. Et en défense, ils sont très accrocheurs. Notre stratégie sera de réussir à créer au bon au moment la supériorité numérique. C'est notre objectif. Nous n'avons pas la prétention de dire qu'on va gérer le match de bout en bout. Il faudra bien fermer les espaces pour pouvoir mieux conquérir la balle, cela dépendra beaucoup de notre engagement. L'important est de rester concentré."
Q: Vous ne revenez pas à la défense à trois?
R: "Non, on a trouvé un certain équilibre désormais, mais on a compris aussi qu'on pouvait utiliser ce système en cours de match si nécessaire. Avec des grands joueurs, il suffit de quelques entraînements pour mettre une tactique en place."
Q: Vous n'allez pas jouer?
R: "On a joué le premier match contre l'Espagne à l'Euro à visage ouvert, et on le fera aussi demain (dimanche). Mais on a toujours chercher à jouer, en qualifications aussi, en mettant en valeur les qualités de nos joueurs. Nous allons essayer de créer du jeu, nous avons toujours pris des risques. On n'a jamais vu de balles en l'air (au centre d'entraînement de) Coverciano dans les parties d'entraînement, et on en a fait beaucoup! C'est une voie difficile, mais on s'y est engagé et selon moi cela sera payant."
Q: Comment avez-vous préparé cette finale?
R: "Je souris, parce qu'on a fait la mise en place tactique du match contre l'Allemagne à la vidéo, parce qu'on avait pas la force d'aller sur le terrain! Ce n'est pas facile de préparer un match à la vidéo, mais on fera comme ça contre l'Espagne aussi. On est arrivé à trois heures du matin hier (vendredi) à Cracovie, mais le plus important c'est de récupérer physiquement. Alors on préfère travailler la tactique à la vidéo."
Q: Certains parlent d'une Espagne ennuyeuse, êtes-vous d'accord?
R: "Non. L'Espagne a montré qu'à la fin du match le résultat était en sa faveur. L'Espagne est la meilleure équipe du monde, elle a toujours maintenu ses caractéristiques, c'est l'équipe a battre. Je m'attends à l'Espagne de d'habitude, qui sait faire vivre le ballon, l'équipe qui a pris le moins de but, qui attaque dans la profondeur. Nous devons lire son jeu avec lucidité."
Q: Est-ce qu'Antonio Cassano vous épate?
R: Non, je ne suis pas surpris, dès le début du stage, j'ai compris de suite qu'il avait une détermination incroyable, un amour de ce maillot. La maladie ne l'a pas amélioré, mais il est prêt."
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