Polémique : Photo à l'appui, Abidal répond aux allégations sur sa greffe du foie
Obligé de se justifier pour faire taire la polémique. L'ancien footballeur professionnel Eric Abidal est dans la tourmente. Mercredi, El Confidencial a déclaré que le Barça aurait illégalement acheté un foie à l'actuel directeur sportif du FC Barcelone, d'après des écoutes téléphoniques. Sauf que la polémique n'a pas cessé d'enfler. Et le principal intéressé se doit désormais d'étendre le feu.
Et il a décidé de le faire en image. Ce jeudi, Abidal a publié sur son compte Instagram une photo de lui et de son cousin Gérard, qui lui a fait le don, dans sa chambre d'hôpital. Il légende: "Avec la publication de cette image, je veux demander du respect pour mon cousin Gérard et défendre son honneur. (...) Ca suffit!"
Dans un autre tweet mercredi soir, l'ancien défenseur du Barça a également démenti toute irrégularité dans sa greffe, subie en avril 2012 à l'hôpital Clinic de Barcelone suite à une tumeur. "Les procédures et protocoles existants ont été respectés à tout moment et tous les documents médicaux le prouvant sont disponibles", disait-il.
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"Aucune preuve, aucun indice, qui permette de soutenir l'accusation contre qui que ce soit, n'a été trouvé"
Le journal en ligne El Confidencial a affirmé mercredi que des écoutes téléphoniques de l'ancien président du club Sandro Rosell, en détention provisoire et renvoyé en justice vendredi dans une affaire de blanchiment, laisseraient penser que le club a acquis illégalement un foie pour son ex-joueur. Contacté par l'AFP mercredi, un tribunal de Barcelone a indiqué avoir enquêté pendant un an sur un possible délit de trafic d'organe avant de classer l'affaire, faute de preuves. "Aucune preuve, aucun indice, qui permette de soutenir l'accusation contre qui que ce soit, n'a été trouvé", avait affirmé une porte-parole de cette instance.
Le FC Barcelone et l'hôpital Clinic ont aussi démenti une quelconque irrégularité dans l'opération. L'organisation espagnole chargée du don d'organes (ONT), dépendant du ministère de la Santé, a elle ouvert une enquête sur le cas Abidal, assurant néanmoins que selon les informations dont elle dispose, "le processus de don et de greffe d'Eric Abidal était conforme à la législation en vigueur et aux protocoles médicaux habituels".
Avec l'AFP
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