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Patrice Lair : "il faudra absolument gagner"

L'entraîneur de l'Olympique lyonnais Patrice Lair a assuré jeudi qu'il n'y aurait "pas de relâchement" chez ses joueuses, qui tenteront de décrocher leur troisième titre européen consécutif dans leur quatrième finale d'affilée, jeudi à Stamford Bridge contre les Allemandes de Wolfsburg. Un rendez-vous que le technicien ne veut pas manquer.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Comment abordez-vous le match?
Patrice Lair
: "Ce sera une finale difficile contre une équipe de valeur qui a fait le doublé Coupe et Championnat dans son pays. Elles ont un gros collectif qui est difficile à bouger. A nous d'être au top pour parvenir à les contourner."

C'est votre quatrième finale d'affilée. Cela rend-il la préparation plus facile?
P. L.
: "Pour moi, ce sera la troisième finale, car je n'étais pas là pour la première. C'est bien d'avoir l'expérience des grands rendez-vous, mais il faut rester vigilant. Je ne pense pas qu'il y aura un relâchement. J'ai des internationales françaises et étrangères qui ont la capacité à gérer les grands événements".

Vous sentez-vous parfois invulnérables?
P. L.
: "Non. Notre parcours a été extraordinaire et il sera difficile de refaire la même chose, mais on ne se concentre que sur le match qui vient. C'est un moment qui peut-être extraordinaire, il faudra absolument gagner." 

L'équipe de Wolfsburg vous semble-t-elle supérieure à Potsdam et Francfort, vos deux précédents adversaires en finale? 
P. L.
: "C'est une équipe différente des deux autres. Potsdam était très puissant avec des joueuses fortes dans l'impact. Francfort avait de très bonnes individualités. Wolfsburg, c'est un groupe, une équipe plus collective. Malgré l'absence de certaines joueuses, elles sont capables de faire de belles choses avec leur 4-4-2. Ce sera un match compliqué."

Que représente le football féminin allemand en Europe?
P. L.
: "Il est largement supérieur au football français avec un championnat plus homogène. En France, il n'y a que deux équipes, Lyon et le Paris SG, avec les Qataris, qui peuvent être compétitives au plus haut niveau européen. Le football allemand reste la référence."

On a dit que l'OL était le Barcelone du foot féminin. La comparaison vous convient-elle?
P. L.
: "Non, pas trop. Ce serait un peu prétentieux et on ne joue pas dans leur configuration. On a plus un jeu en alternance de jeu long et de jeu court. Aujourd'hui, je préfère ressembler au Bayern Munich qu'au FC Barcelone."

Avez-vous déjà décidé de votre onze de départ?
P. L.
: "Non, mais j'ai une petite idée. J'ai une ossature, l'équipe est assez facile à faire. J'attends une bonne équipe lyonnaise." 

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