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On ne reconnaît plus Nadal

Rafael Nadal (N.1) a rencontré plus de difficultés que prévu pour venir à bout de son compatriote Pablo Andujar en trois sets serrés, 7-5, 6-3, 7-6(4). Il affrontera au prochain tour le Croate Antonio Veic qui a dominé Nikolay Davydenko (N.28) 3-6, 6-2, 7-5, 3-6, 6-1. Le Majorquin ne s’est pas montré irrésistible loin de là. Comme face à John Isner, le quintuple vainqueur de l’épreuve a dû lutter avec le vent et les balles.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Rafael Nadal à la peine

Jouant souvent trop court, commettant de nombreuses fautes directes non provoquées et servant assez mal, Nadal a longtemps buté sur ce bon frappeur qu’est Andujar. Exemple ? Ces trois breaks concédés en à peine plus d’un set. Heureusement pour lui, chaque fois que son rival revenait à la charge, Nadal s’en sortait en re-breakant sitôt derrière. L’homme aux neuf titres majeurs s’est ainsi détaché (7-5, 6-3) avant de subir un calamiteux début de troisième acte.

Inconstant, subissant les assauts de son adversaire très combatif –comme tous les Espagnols serait-on tenté de dire, Nadal se retrouvait mené 5-2. Il parvenait certes à recoller à 5-5 avant d’arracher un jeu décisif où il allait également souffrir. Après s’être échappé (5-1, service à suivre), le Taureau de Manacor se faisait contrer à trois reprises consécutives par Andujar qui tentait le tout pour le tour avec réussite. Mais une amortie mal contrôlée suivie d’un retour trop long offraient la qualification à Nadal. Le match avait duré trois heures et dix-huit minutes et le dernier set 9 minutes à lui seul. Preuve du combat féroce qui avait bien failli se prolonger…

Rafael Nadal : "Par moments, j'ai bien joué, par d'autres pas du tout. De manière générale, ce n'était pas bon. Je joue bien à l'entraînement, mais pas en match. Je n'ai pas d'excuses. Bien sûr, les conditions n'étaient pas bonnes, mais je dois trouver les solutions en moi, pas en dehors. Si vous jouez bien, vous avez l'impression qu'il n'y a pas de vent, si vous jouez mal, c'est comme s'il y avait un ouragan. Tout le monde connaît mon problème, mais pour ce qui est de la solution... Je ne suis pas assez agressif, parce que je suis un peu nerveux. Mon déplacement doit être un peu plus dynamique. Je n'ai pas bien joué, mais je me suis battu sur chaque balle. J'essaie de positiver."

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