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Mehdy Metella touché par le chikungunya

Mehdy Metella, sacré champion du monde mercredi à Doha avec le relais 4x100 m nage libre, a révélé vendredi qu'il avait "attrapé le chikungunya" lors d'un séjour en Guyane.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 1 min
 

"J'ai attrapé le chikungunya et ça a foutu en l'air ma préparation mais je m'en fous. J'ai continué avec, même si j'étais malade", a expliqué le nageur soulignant qu'il n'avait "plus de jus dans les jambes" après s'être pourtant qualifié pour les demi-finales sur 50 m papillon lors des Mondiaux-2014 en petit bassin à Doha. "C'est depuis septembre, ça fait 4 mois, voire un peu plus. Le métabolisme est à zéro, j'attrape toutes les petites saloperies qui passent dans l'air. Mais il n'y a pas de traitement. Ca va, je vais bien et je fais avec, on va dire".

Parfaitement remis

Metella, 22 ans, a expliqué qu'il avait attrapé le virus lors de son séjour en Guyane, sa terre natale. Le nageur, sociétaire du club des nageurs de Marseille, la ville où il vit, a décroché 2 médailles lors de ces Mondiaux, l'or mercredi sur le 4x100 m libre et l'argent jeudi sur le 4x50 m 4 nages. Le médecin de l'équipe de France, Stéphane Lefebvre, a assuré qu'il "n'y avait pas d'inquiétudes à avoir". "Il a contracté la pathologie début septembre, avec une phase d'état de la maladie où il a eu les signes classiques avec fièvre, douleurs articulaires, douleurs musculaires. Il est parfaitement remis, si ce n'est quelques moments de fatigue. Maintenant il est dans une phase où il a une récupération totale de ses capacités".

"Un sujet fragile va s'en remettre nettement moins bien qu'un sujet en pleine forme physique comme Mehdy", a poursuivi le médecin, précisant que Metella "a été atteint par le chikungunya avec les signes du chikungunya et maintenant il a l'immunité". Le chikungunya est un virus transmis par le moustique Aedes Aegypti. Il provoque de fortes fièvres et des douleurs articulaires, qui peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années. La maladie peut être mortelle chez les patients fragilisés. En Guyane, les derniers chiffres communiqués faisaient état de 7.500 cas soit 3% de la population.

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