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Championnats d'Europe de natation : après les bons résultats tricolores, la Fédération vise désormais les "vraies compétitions internationales"

Le directeur technique national de la Fédération française de natation, Julien Issoulié, établit jeudi un premier bilan des championnats d'Europe, alors que les Français ont déjà décroché six médailles. 

Article rédigé par franceinfo
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Jeremy Stravius, Mehdy Metella, Marie Wattel et Charlotte Bonnet posent après leur médaille d'or en relais mixte 4X100 nage libre, aux championnats d'Europe de natation, le 8 août 2018. (OLI SCARFF / AFP)

Julien Issoulié, directeur technique national de la Fédération française de natation, salue jeudi 9 août sur franceinfo les "bons résultats" des nageurs français aux championnats d'Europe de natation, qui se déroulent à Glasgow, en Écosse, jusqu'au dimanche 12 août. Les tricolores ont décroché six médailles pour le moment. Julien Issoulié rappelle dans le même temps que "l'objectif, ce sont les vraies compétitions internationales".

"On s'attendait à ce que nos leadeurs fassent de bons résultats et c'est ce qu'ils ont fait. On attendait aussi que le relais soit compétitif et il est dans la bataille donc c'est bien. Il y a une bonne dynamique. Les nageurs parlent beaucoup entre eux, ils échangent beaucoup. Cela facilite l'intégration des plus jeunes, car on avait un groupe assez large, avec des nageurs expérimentés et des plus jeunes", explique le directeur technique.

Il faut continuer à travailler, à avoir une ambition et il faut laisser le temps aux athlètes de grandir.

Julien Issoulié

à franceinfo

Une "base solide" 

"Il faut se dire que l'objectif, ce sont les vraies compétitions internationales. Cette année, ce sont les Euros, l'année prochaine, ce seront les championnats du monde et après les Jeux Olympiques. Cette dynamique de groupe met tout le monde sur les rails de ces objectifs", estime Julien Issoulié.

Il ajoute que "quand on voit la qualité de nos relais au niveau européen, on se dit qu'il y a du matériel pour travailler et un vrai potentiel qu'il va falloir accompagner. Aujourd'hui, on n'a pas encore les relayeurs garçons et filles capables de rivaliser aux championnats du monde ou aux JO mais on a une base solide d'athlètes."

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