Nadal fait forte impression
Déjà prêt. A l'heure où certains des cadors du circuit masculin ont besoin de quelques tours de rodage pour s'adapter à la surface parisienne, Rafael Nadal est apparu très impressionant. Oubliés, les débuts hésitants de la saison dernière où John Isner avait fait trembler le prince de la terre en cinq sets. En 2012, Nadal arrive ne pleine possession de ses moyens. Sûr de son sujet. Ses récentes victoires en Masters 1000 à Monte-Carlo et Rome ont fait gonfler son capital confiance. Sur l'ocre, il ne craint personne. Son adversaire du jour, Simone Bolelli, malgré quelques fulgurances au milieu du deuxième set n'a pas reussi à faire mieux que de la figuration et s'est incliné 6-2, 6-2, 6-1 en 1h58. Le tenant du titre, qui vise un septième titre aux Internationaux de France, frappe d'entrée.
Le Majorquin s'est montré bien au-dessus de son adversaire durant toute la durée du match. Il a éloigné la seule alerte de la rencontre alors qu'il menait 4-0 dans la deuxième manche. Son adversaire a jeté ses dernères forces dans la bataille pour revenir à 4-2 et obtenir une balle de débreak. Sans succès. Ce Nadal là était imperturbable. Il signe là sa 46e victoire en 47 matchs à la porte d'Auteuil. Au prochain tour, il rencontrera l'Ouzbek Denis Istomin, face à qui il a remporté leurs deux premières rencontres en 2010. On lui souhaite bien du courage.
Murray en contrôle
Tête de série numéro 3, Andy Murray a validé sans problème son ticket pour le deuxième tour des Internationaux de France aux dépens du Japonais Tatsuma Ito 6-1, 7-5, 6-0 en 1h35. Pas un véritable test. Plutôt un décrassage. L'Ecossais a été maître de son sujet tout au long de la rencontre. Si le deuxième set a été plus serré, il a su hausser son niveau de jeu à 4-3 alors qu'il était mené 15-40. Pas de quoi s'enthousiasmer mais de quoi se rassurer, lui qui souffrait de problèmes de dos depuis le Masters 1000 de Rome. Son prochain tour sera nettement plus sérieux puisqu'il rencontrera le Finlandais Jarkko Nieminen.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.