N comme Nadal
En 2005, pour son premier Roland-Garros, Rafael Nadal faisait déjà presque figure de favori. Ses succès à Monte Carlo et Rome le prédisposaient au triomphe à Paris. Mais Roger Federer était alors le maître incontesté du circuit et il cherchait à remporter Roland-Garros pour rejoindre Laver et Agassi dans la légende. Le Suisse, légèrement favori, sétait incliné en quatre sets en demi-finales sans donner limpression de pouvoir déborder son rival. En 2006, 2007 et 2008, le Majorquin brisera le rêve de « Rodgeur » à trois reprises en finale, la dernière de façon magistrale. Puis ce fût la stupeur.
Une défaite dès les huitièmes de finale contre Robin Soderling en 2009 lors dune rencontre où le public français prit fait et cause pour le Suédois de façon parfois indigne pour le champion espagnol. On apprendra par la suite que Nadal était diminué physiquement lors de cette rencontre (il manquera Wimbledon derrière et laissera Federer battre sans lui le record de Pete Sampras (14 sacres en Grand Chelem). Lan dernier, le taureau de Manacor a remis les points sur les i. Vainqueur de Soderling de façon magistrale en finale, le gaucher a reconquis son territoire. Il fait face cette année à un challenge extraordinaire : égaler le record de Bjorn Borg (six succès). Un défi à la mesure du talent dun joueur exceptionnel et respecté à défaut dêtre adulé. Un joueur fantastique qui compte déjà 9 Majeurs à son palmarès alors qu'il fête le 3 juin ses 25 ans.
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