Murray au rendez-vous de Djokovic pour un premier sacre à Roland-Garros
Dans cette rencontre opposant les deux plus gros challengers de Novak Djokovic depuis le forfait de Rafael Nadal, Andy Murray a d’abord le mieux tiré son épingle du jeu.
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Le Britannique, meilleur au service et plus régulier du fond de court, a récité son tennis varié durant les deux premières manches d’une rencontre rondement menée.
Murray file
Puissant, solide, l’Ecossais a manœuvré son rival en usant d’amorties, d’accélérations soudaines, de revers slicés et de parpaings dont il a le secret. En 1h23, Murray a enlevé les deux premiers actes (6-4, 6-2) quasiment en jouant au chat et à la souris avec Wawrinka.
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A chaque fois, le Suisse a concédé le break à 1-1 en ratant des coups pourtant faciles pour lui : la science de la défense du numéro 2 mondial a grandement perturbé le tenant du titre sur un terrain lourd moins favorable à ses grandes gifles de revers. Contreur incroyable, Andy faisait s’agacer Stan.
Wawrinka s’accroche
La troisième manche semblait repartir sous les mêmes auspices mais Murray manquait le break à 1-1 sur un gros service de Wawrinka. Le Vaudois s’en sortait avec les tripes. Dominé dans l’échange la plupart du temps, il serrait le jeu pour rester au contact, au forceps. Malgré le sens du match, le numéro 4 mondial avait le mérite de s’accrocher. Bien lui en prenait puisqu’il parvenait à mener 5-4 et à se procurer une balle de troisième set sur l’engagement adverse. Au prix d’une grosse défense, Wawrinka poussait son rival à la faute en revers. Mine de rien, il venait de relancer la partie (6-4).
Murray conclut
Après plus de deux heures de jeu, le Suisse subissait néanmoins une décompression qui permettait à Murray de réaliser le break d’entrée au quatrième (1-0 puis 2-0). Dos au mur, Wawrinka était même contraint de sauver une balle de 3-0 au jeu suivant. Porté par les spectateurs du Central, majoritairement acquis à sa cause, le Lausannois tentait de survivre tant bien que mal au rouleau-compresseur d’en face.
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Il résistait en servant un peu mieux qu’en début de match mais sans parvenir à recoller à la marque (4-2). Deux jeu plus tard, Murray concluait son récital sur un smash. Grâce à ce succès, l'ancien protégé d'Amélie Mauresmo va devenir dimanche le 18e joueur de l'histoire du tennis à disputer les quatre finales de Grand Chelem. Gageons que son ambition ne s'arrête pas là.
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