McCaw accuse les Bleus
Avant la finale, les médias néo-zélandais relayés par les anciens joueurs comme le légendaire All Black Wayne Shelford navaient pas cessé de stigmatiser les mauvais coups des rugbymen tricolores, notamment les fameuses fourchettes dans les yeux. A l'issue de la rencontre, le dos lézardé de McCaw ou le visage tuméfié de Parra (fracture du nez) attestaient de la férocité du combat. Pourtant, aucune sanction n'avait été prise car aucune réclamation aussi bien côté français ou néo-zélandais n'avait été déposé. Bref, l'affaire était close.
La sortie médiatique de McCaw (30 ans, 103 sélections) sur le sujet pour la première fois depuis le sacre mondial des Néo-Zélandais contre la France (8-7) le 23 octobre, étonne. "Les Français sont encore pires quand ils ont peur... Ils étaient si mauvais qu'ils visaient les yeux", a-t-il dit. Il s'est également dit surpris de constater que le trois-quarts centre français Aurélien Rougerie n'avait pas été cité à comparaître après lui avoir porté une fourchette lors de cette finale. "Mon il me faisait mal et j'avais du mal à voir.Je suis étonné de constater qu'ils ne l'ont pas cité à comparaître", a-t-il souligné.
Agression sur Parra
Quelques jours après la rencontre, SKY NZ avait diffusé des images à la loupe de la finale, sur lesquelles Rougerie semble mettre ses doigts dans la zone oculaire de McCaw, par ailleurs opéré du pied droit fin novembre et absent des terrains pendant trois mois. Mais les Néo-Zélandais n'avait pas déposé de réclamation lors des 36 heures suivant le match, délai maximum imparti par l'article 17 du règlement de l'International Rugby Board (IRB, organe suprême du rugby).
Le joueur oublie d'évoquer son déblayage très douteux et irrégulier sur le demi d'ouverture Morgan Parra. Alors que le Clermontois venait de plaquer le centre Ma'a Nonu, McCaw l'a déblayé le point et le genou en avant (23e). Touché et sonné, Parra, buteur titulaire et efficace (plus de 80% de réussite) fut contraint de sortir définitivement peu après et la France manqua deux pénalités et un drop en seconde période de la finale perdu 8-7. Qui sont les vraies victimes?
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