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Marseille sous pression

L'OM peut se qualifier pour les huitièmes de finale dès mercredi. Le scenario est simplissime: un succès face aux Grecs de l’Olympiakos conjugué à un nul ou une défaite de Dortmund à Arsenal. Voilà le paradoxe d’une équipe en difficulté en championnat mais plutôt convaincante sur la scène européenne. Les hommes de Didier Deschamps ont une belle opportunité de faire le plein de confiance avant la réception bouillante de Paris dimanche.
Article rédigé par franceinfo
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Un contexte idéal

"On va déjà évacuer ce match-là et on en a un autre très important mercredi en Ligue des champions", a dit Didier Deschamps samedi soir, persuadé que son équipe a "la capacité d'être plus performante" que contre Montpellier. La défaite dans l’Hérault (0-1) a cependant brisé la série vertueuse d'une équipe qui restait sur cinq matches sans défaite, dont 4 victoires de rang en Ligue 1. Sur le plan de la confiance, cette 4e défaite n’est donc pas idéale à l'ouverture d'une semaine capitale: mercredi rendez-vous européen et dimanche le clasico.
En même temps, cette défaite a le mérite de remobiliser - s'il le fallait -  des Marseillais qui ont souvent réagi en Ligue des Champions comme lors de la victoire en Grèce (0-1) ou face aux Allemands de Dortmund au Vélodrome (3-0). "C'est le lot des grandes équipes de savoir rebondir après un revers. Il faut évacuer cette défaite  pour repartir de l'avant", dit  Deschamps. Boosté par le cadre de Coupe d’Europe, Marseille affiche un visage autrement plus conquérant et élève son engagement physique – son point fort – au niveau exigé par cette compétition. Bref, cette équipe n’est jamais aussi concentrée que lorsqu’elle est sous pression. Et là, c'est une bonne pression. Positive.

Un match à Enjeu

"En cas de victoire, on ferait un grand pas vers les huitièmes", a déclaré lundi Jordan Ayew sur le site internet de l'OM . "Mais bon, si nous faisons un nul, ce ne sera pas catastrophique non plus. Le plus important est d'accéder au tour suivant. C'était l'un des objectifs visé par le club en début de saison". En cas de victoire contre l'Olympiakos, dernier mais toujours en course pour la qualification, lors de cette 5e journée de Ligue des champions, l'OM pourrait accéder aux 8e de finale si, dans le même temps, Dortmund ne l'emporte pas à Arsenal. Un scenario envisageable malgré le retour en forme des champions d’Allemagne qui affrontent une équipe anglaise en pleine confiance depuis son succès à Chelsea (3-5). Le bonus serait une bonne dose de confiance, de sérénité et de certitude, leader de L1. Les coéquipiers de Loïc Rémy ont tout intérêt à livrer une grosse prestation pour s'éviter une petite crise malvenue avant le "clasico" face au PSG.

Un OM à une pointe

Si en championnat il privilégie une attaque à deux pointes, Deschamps opte pour une organisation différente en Coupe d’Europe avec une seule pointe et un milieu plus dense à cinq joueurs. Avec le retour du dynamiteur Mathieu Valbuena en neuf et demi et la possible titularisation de Stéphane Mbia pour densifier le milieu, cette formation offre toutes les garanties pour mettre une pression athlétique et technique. Les chiffres confortent l’entraîneur marseillais. Si sa défense est inconstante en Ligue 1, elle se montre plus à son avantage en Coupe d’Europe (1 seul but encaissé). Malgré une gêne au genou, le gardien de but Steve Mandanda devra tenir place pour ce match décisif. En revanche, après le match nul concédé contre le Panathinaïkos (1-1), l’Olympiakos doit se passer de l’Espagnol Pablo Orbaiz (ischio-jambiers) et du Camerounais Jean II Makoun (genou). Avec l'Argentin Ariel Ibagaza, ce sont au final trois milieux défensifs qui seront inaptes et doit titulariser deux défenseurs dans l’entre-jeu. En bref une formation ultra-défensive. Aux attaquants marseillais de trouver la clé du coffre-fort grec pour bien lancer la semaine. 

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