Malgré le soutien du court n°7, Hamou s'incline
Nous avions laissé le court numéro 7 groggy par la défaite cruelle de Stéphane Robert devant Kyle Edmund au bout du deuxième jour, nous l'avons retrouvé prêt à se lever pour Maxime Hamou, opposé à Jerzy Janowicz et son grand service. Le Nîmois avait tout pour faire se lever la foule, il l'a fait souvent mais n'a pas tenu la cadence face à un joueur qui possède sur son palmarès une demi-finale à Wimbledon (2013) et deux 16es de finale à Roland (2013 et 2014). Le Français s'incline 6-7 (7/4), 6-3, 6-4 et 6-4 mais aura offert au public, toujours bouillant du court n°7, un beau début de journée.
Hamou bien lancé
Dans la grisaille parisienne de ce mardi matin, le public est venu en nombre applaudir Maxime Hamou à son entrée sur le court. Plus polie qu'enjouée, la foule attendait que son poulain ne la fasse vibrer pour réellement entrer dans la partie. Pari perdu, le Français concède sa mise en jeu dès l'entame de la partie. Qu'à cela ne tienne, il parvient à refaire son retard dans la foulée. La première manche est un chassé-croisé permanent entre deux joueurs au style offensif et agréable à voir. Le public se prend au jeu. Maxime Hamou lui n'en joue pas, plus enclin à regarder son clan qu'à chauffer les tribunes. Son encadrement avait pourtant mis dans le "cahier des charges", dixit Sébastien Poulet, cet échange avec le public. Hamou se donne raison en remportant le premier set au tie-break (7/4).
Janowicz douche les espoirs du public
Malheureusement pour Hamou, Janowicz retrouve sa première balle dans le second set et ne la perdra plus jusqu'à la fin de la rencontre. Le public du numéro 7 sent que son petit protégé a besoin de son soutien, les acclamations se font plus fortes, on n'hésite plus à taper des pieds pour déconcentrer le Polonais avant un jeu de service. Les coups droits gagnants du Nîmois provoquent à chaque fois une levée de foule. Nombreux, ces coups droits maintiennent le Français dans la partie mais Janowicz fait la différence et remporte la deuxième manche (6-3). Les arrivées de Julien Benneteau et de Jo-Wilfried Tsonga dans les tribunes n'y changent rien, le scénario se répète dans le set suivant, enlevé par l'ancien demi-finaliste de Wimbleon, 6-4.
Dans l'ultime manche, Hamou se rebelle et croit en sa bonne étoile. Le public le sent et se prend à rêver d'un match à suspense jusqu'au bout du cinquième set. Malheureusement, les services canons (régulièrement au-dessus des 210 km/h) de Janowicz empêchent la foule de réellement s'enthousiasmer. Agressif dans le jeu, le 47e joueur mondial l'est aussi dans l'attitude. "Il est horrible" analyse Tsonga dans le box des joueurs. Après quasiment trois heures de jeu, Janowicz se qualifie pour le deuxième tour sur le score de 6-7 (7/4), 6-3, 6-4 et 6-4. Après Robert, le court n°7 subit une deuxième déception en moins de 24 heures.
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